Né le 1er février 1891 à Grandham (Ardennes), résistant, mort de la suite de ses blessures le 31 août 1944.

Fils de Jean-Baptiste Haudecœur, cantonnier, et de Marie Eugénie Roux, Léon Haudecœur, membre du maquis de Lançon (Ardennes), fut envoyé, le 31 août 1944, avec un camarade comme éclaireur à travers la vallée de l’Aisne pour voir, les Américains se trouvant à Grandham, si les Allemands tenaient encore Senuc (Ardennes). Essuyant un tir des Allemands, les deux hommes furent blessés, l’un à l’épaule et l’autre à la cuisse. Ils se terrèrent dans un fossé et furent découverts longtemps après ces événements. Ils furent conduits à l’hôpital de Vouziers (Ardennes). Léon Haudecœur qui avait perdu beaucoup de sang y est mort de la suite de ses blessures le 31 août 1944, son coéquipier fut amputé d’une jambe.
Une stèle placée le long de la route de Senuc à Lançon rappelle cette action. Son nom est inscrit sur le Mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes) ainsi que sur le Calvaire des fusillés du bois de la Forge, situé à l’écart de la route départementale 6, entre Senuc et Montcheutin, dans la région de Vouziers (Ardennes).
Fusillés du maquis de Lançon et exécutés du bois de la Forge, à Senuc, le 29 août 1944 : 5 personnes
Sources

SOURCES : Philippe Lecler, Le temps des partisans, Éditions D. Guéniot, Langres, 2009. — État civil, recherches infructueuses.

Philippe Lecler

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