LAHAYE René, Léon, Théophile
Né le 4 janvier 1914 à Charleville (aujourd’hui Charleville-Mézières, Ardennes), sommairement exécuté le 29 janvier 1944 à Malleval (Isère) ; mécanicien ; résistant de l’As au maquis de Malleval.
René, Léon, Théophile Lahaye était fils d’Ernest, Émile Lahaye, employé de Préfecture, et de Jeanne Lucie Fay, sans profession, son épouse.
Célibataire il était domicilié à 39 Bd Henry Bronnert à Mézières (aujourd’hui Charleville-Mézières, Ardennes) et exerçait la profession de mécanicien comme son frère André Lahaye.
En 1941, alors que la famille était rentrée dans les Ardennes après l’évacuation sur ordre de mai 1940, René et son frère André travaillaient comme requis par la préfecture à la reconstruction des ponts de chemin de fer du département. Au printemps de 1943, sur les conseils d’un de leurs officiers d’encadrement, et afin d’échapper au STO, ils rejoignirent le maquis de Malleval (Isère) dont le village abritait un camp important organisé militairement par des Chasseurs alpins. Le 29 janvier 1944, les Allemands et la Milice française prirent au piège le camp de Malleval. Vingt-deux maquisards périrent dans le combat. Le village fut incendié, huit habitants furent jetés dans le brasier d’une grange. Sept autres furent déportés.
René Lahaye fut fusillé avec son frère André Lahaye.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son corps repose dans la tombe n° 48 à la Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), au côté de celui de son frère.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Mézières, sur celui de Malleval-en-Vercors ainsi que sur le mémorial de la Résistance de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes).
Voir : Malleval
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Célibataire il était domicilié à 39 Bd Henry Bronnert à Mézières (aujourd’hui Charleville-Mézières, Ardennes) et exerçait la profession de mécanicien comme son frère André Lahaye.
En 1941, alors que la famille était rentrée dans les Ardennes après l’évacuation sur ordre de mai 1940, René et son frère André travaillaient comme requis par la préfecture à la reconstruction des ponts de chemin de fer du département. Au printemps de 1943, sur les conseils d’un de leurs officiers d’encadrement, et afin d’échapper au STO, ils rejoignirent le maquis de Malleval (Isère) dont le village abritait un camp important organisé militairement par des Chasseurs alpins. Le 29 janvier 1944, les Allemands et la Milice française prirent au piège le camp de Malleval. Vingt-deux maquisards périrent dans le combat. Le village fut incendié, huit habitants furent jetés dans le brasier d’une grange. Sept autres furent déportés.
René Lahaye fut fusillé avec son frère André Lahaye.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son corps repose dans la tombe n° 48 à la Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), au côté de celui de son frère.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Mézières, sur celui de Malleval-en-Vercors ainsi que sur le mémorial de la Résistance de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes).
Voir : Malleval
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 331131 (nc) — AVCC Caen, AC 21 P 65607 (nc) — Notes de Philippe Lecler. — Mémorial GenWeb — État civil.
Philippe Lecler, Jean-Luc Marquer