Né le 25 février 1915 à Saint-Memmie (Marne), mort en mission le 19 septembre 1943 à Montbard (Côte-d’Or) ; ouvrier agricole ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Charles Watelet était fils de Ernest Léon Watelet, sous-officier (sergent) au groupe cycliste du vingt-neuvième bataillon de chasseurs à pied, et de Marie Mathilde Marjollet, sans profession. Le père de Charles Watelet est mort pour la France "à l’ennemi" le 27 mars 1918 à Lignières (Somme).
Charles Wattelet fut adopté pupille de la Nation par jugement du 8 mai 1919. Il exerçait le métier d’ouvrier agricole. Domicilié à Nouart (Ardennes) et réfractaire au STO, il était membre d’un groupement de résistance, le maquis Henri-Bourgogne. il fut abattu par une sentinelle allemande alors qu’il effectuait un sabotage sur une installation EDF à Montbard, le 19 septembre 1943 sur la route de Semur à Dijon. Conduit à l’hôpital 26 rue Auguste-Carré à Montbard, il y décéda à seize heures.
Il est inhumé au cimetière communal, à Nouart (Ardennes).
Charles Watelet, comme son père, a reçu la mention « Mort pour la France », transcrite sur son acte de décès le 20 mars 1946. Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossier SHD GR 16 P 601233 et AC 21 P 174863 (non consultés).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Montbard (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Notes de Jean-Pierre Besse.— Mémorial Genweb.— État civil.

Jean-Pierre Besse

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