Né le 21 septembre 1925 à Marseille (Bouches-du-Rhône), exécuté le 23 juin 1944 à Lyas (Ardèche) ; apprenti boulanger ; victime civile

Maurice, Joseph Balazuc était le fils de Jean Régis Balazuc et de Marie Antoinette Reboulet.
Célibataire, il était domicilié au centre d’apprentissage "Charles-de-Foucault" à Coux (Ardèche), quartier Saint-Ange où il était entré le 11 octobre 1943, et était apprenti boulanger chez M. Clutier, 3 place de l’Hôtel-de-ville à Privas (Ardèche).
Le 23 juin 1944, vers 3h40, muni d’un laisser-passer permanent, il se rendait à son travail lorsqu’il fut la cible de tirs de sentinelles allemandes alors qu’il arrivait au pont du Petit Tournon, entre les communes de Lyas (Ardèche) et Privas.
Ses cris ne firent qu’augmenter la fusillade qui dura encore une vingtaine de minutes.
Maurice Balazuc agonisa pendant une vingtaine de minutes.
Un officier allemand arrivé sur les lieux avec un détachement fit emporter le corps à la caserne Rampon à Privas occupée par les soldats allemands, puis à la morgue où il fut mis en bière puis transporté à Uzer (Ardèche), commune où étaient domiciliés les parents.
Maurice Balazuc obtint la mention « Mort pour la France » par décision du secrétariat général aux Anciens combattants et victimes de guerre en date du 9 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Uzer et sur la plaque commémorative de la basilique du Sacré-cœur à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 308620 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 193. — Mémoire des hommes. — Notes de Jean-Pierre Besse. — Mémorial GenWeb. — État civil.

David Aguilar, Jean-Luc Marquer

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