Né le 21 mars 1901 à Buenos-Aires (Argentine), mortellement blessé le 27 juin 1944 à Gurs (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) et mort le même jour à l’hôpital à Oloron-Sainte-Marie (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; cultivateur de Gurs ; résistant du Corps franc Pommiès (CFP).

Albert Lasserre était cultivateur à Gurs (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) où il était domicilié.
Il entra dans la Résistance au Corps franc Pommiès, bataillon de Carrère, compagnie de Lavalou. Il ne semble pas avoir participé aux combats mais était sans doute un résistant sédentaire affilié au CFP.
Le 27 juin 1944, les Allemands investirent la localité de Gurs et se présentèrent devant la ferme d’André Lasserre qui sortit de chez lui. Il fut blessé mortellement par l’officier allemand qui commandait et décéda à la clinique chirurgicale Saint-Pierre, à Oloron-Sainte-Marie (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques).
Selon un rapport de maire de Gurs au sous-préfet, Albert Lasserre était le seul cité sur la "liste nominative des victimes des Allemands". Il écrit le 17 octobre 1944 : « Le 27 juin 1944, à l’aube, les Allemands cernèrent plusieurs fermes du hameau et fouillèrent de façon la plus brutale. Ils se présentèrent à la ferme de M. Lasserre Albert, cultivateur, de nationalité française. Celui-ci sortit sur le seuil de sa porte, et apaisa le chien qui aboyait contre les visiteurs. Le Chef de patrouille allemand tira deux balles sur le chien qui ne fut pas atteint et une 3e sur M. Lasserre qui fut grièvement blessé au ventre. Transporté à la clinique Laffite à Oloron, il mourait à 14h. »
Il obtint la mention « Mort pour la France » mais ne possède aucun dossier de résistant au SHD.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Gurs, sur les plaques commémoratives apposées sur le mur de l’église - Nom basque du village : Ospitalepea, à L’Hôpital-Saint-Blaise - "L’hôpital-Saint-Blaise à ses enfants morts pour la Patrie" (Pyrénées-Atlantiques) et sur le Mémorial Corps franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCE : Arch. Dép. Pyrénées-Atlantiques, notes de Jean-Claude Malé.— pas de dossiers au SHD.— Mémorial Genweb.

Jean-Claude Malé, Jean-Louis Ponnavoy

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