Né le 30 novembre 1919 à Bischwiller (Bas-Rhin), exécuté sommairement le 22 août 1944 à Saint-Marcel-lès-Chalon (Saône-et-Loire) ; employé de la SNCF à Tournus (Saône-et-Loire) ; résistant des MUR.

Fils de Eugène Ernest (chef de gare à Tournus) et de Anna Fuchs, André Hermann était célibataire et facteur mixte à Tournus (Saône-et-Loire). Il rejoignit la Résistance.
Le 22 août 1944, il fut l’un des douze hommes pris en otage par les Allemands après l’attaque d’un convoi militaire par la Résistance. Quatre hommes furent emmenés et exécutés en représailles à Saint-Marcel-lès-Chalon le jour même : André Hermann, le gendarme Courtois, le maire Raymond Dorey et le secrétaire de mairie Roger Dumont.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit sur des plaques et monuments à Martailly-lès-Brancion, Saint-Marcel et Tournus (plaque commémorative et monument aux morts).
Sources

SOURCES : Véronique Desormeaux et Hervé Barthélémy dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017, p. 767. — Mémorial Genweb. — Notes de Christian Henrisey.

Claude Pennetier

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