Né le 12 octobre 1914 à Mirepoix (Ariège), fusillé sommaire le 6 juillet 1944 à Roquefixade (Ariège) ; résistant FTPF de l’Ariège.

Son patronyme suggère des ascendance paternelle catalane car Arsèguel est un village des Pyrénées catalanes (province de Lérida, à proximité de l’Andorre). Son père, Louis, âgé de trente-trois ans en 1914 était maître-valet dans une ferme située dans le territoire de Mirepoix, petite ville à mi-chemin entre Pamiers (Ariège) et Bram (Aude), dans le Lauragais. Sa mère, Marie Alozy, sans profession, était âgée de vingt-six ans. Le couple habitait la métairie de la Chaussée. Léopold Arseguel, célibataire, était âgé de 29 ans au moment de sa mort. En 1944, Arseguel résidait à Pamiers (Ariège).
En juin 1944, Arseguel intégra la 1er compagnie de l’Ariège des FTPF, bientôt renumérotée 3101e compagnie. Le 6 juillet 1944, il participa au violent affrontement entre les hommes de Vichy, Milice et GMR et son maquis. Il a été tué ou blessé, puis achevé, lors des combats de Roquefixade, au lieu-dit Rambert.
Son corps fut retrouvé le 7 juillet avec ceux de quinze autres maquisards tués au combat ou abattus de façon sommaire les 6 et 7 juillet 1944. Il fut identifié le 16 septembre 1944 1944 par Robert Sannac âgé de vingt-quatre ans, et Gilbert Paquin âgé de trente-cinq ans, respectivement capitaine et lieutenant des FFI à Pamiers (tous deux avaient été des maquisards de la 3101e compagnie de FTPF). Le tribunal de première instance de Foix ordonna l’inscription de son acte de décès sur le registre de l’état civil de Roquefixade. Celle-ci fut effectuée le 12 décembre 1944.
Léopold Arseguel a reçu la mention « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit à Roquefixade sur le monument commémoratif des morts des 6 et 7 juillet 1944 et à Pamiers, sa commune de résidence, sur le monument aux morts. Par contre, il ne figure pas sur le monument aux morts de Mirepoix, sa commune natale.
Voir Fusillés sommaires, exécutés le 6 juillet 1944 à Roquefixade (Ariège)
Sources

SOURCES : Jean-Jacques Pétris, Le maquis de Roquefixade, Toulouse, imprimerie Espace repro, 1999, 125 p. ― Site histariege. ― Site MemorialGenWeb, consulté le 16 décembre 2015. — États civil de Mirepoix et de Roquefixade. — Notes de Jean-Pierre Besse et David Aguilar.

André Balent, Barbara Bonazzi

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