Né le 16 janvier 1926 à Pamiers (Ariège), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à Roquefixade (Ariège) ; mitron à Saint-Paul-de-Jarrat (Ariège) en 1944 ; résistant FTPF de l’Ariège.

Le père de Bernard, André Garcia était né à Santiago de Compostela (Galice, Espagne) le 2 juin 1890. En 1926, iI était métallurgiste à Pamiers (usine de la société Commentry Fourchambault Decazeville). Sa mère, Maria de las Desemparadas Angussou, ménagère, était âgée de vingt-six ans à la naissance de son fils. Sa mère le reconnut le 7 août 1930. Il fut légitimé le lendemain (8 août) par le mariage de ses parents à Pamiers.
Bernard Garcia, célibataire, était, au printemps de 1944, mitron à la boulangerie Delrieu à Saint-Paul-de-Jarrat (Ariège), un village proche de Foix traversé par la route de Quillan et Perpignan. Tout comme Émile Dussart, il résidait chez Noël Sicre de Saint-Paul-de-Jarrat. Il était lié aux jeunes Appaméens, proches des ouvriers de la grande usine métallurgique de la société CFD (Commentry, Fourchambault, Decazeville), qui avaient formé un groupe de FTPF "légaux" dans sa ville natale (Voir : Bustamente François, Rauzi Roger).
Le 6 juin 1944, comme un groupe de jeunes Appaméens, il gagna le maquis formé dans le pays d’Olmes (3101e compagnie de FTPF).
Le 6 juillet 1944, en début d’après-midi, alors qu’il cantonnait dans la montagne, aux granges de Grézat (commune de Roquefixade, Ariège), le maquis fut attaqué par les forces de Vichy (GMR, Milice). Dans un affrontement très violent, les groupes commandés par Rauzi et Bustamente subirent de lourdes pertes. Garcia fit partie des tués ou blessés puis achevés au lieu-dit Rambert, à proximité du monument érigé afin de perpétuer la mémoire des victimes des combats des 6 et 7 juillet 1944.
Son corps fut retrouvé le 7 juillet avec ceux des quinze autres victimes des hommes de Vichy et des Allemands. le 6 juillet 1944, fut identifié le 16 septembre 1944 par son père et Gilis, adjudant des FFI à Pamiers âgé de dix-neuf ans, ancien du maquis. L’acte de décès fut consigné sur le registre de l’état civil de Roquefixade sur décision du tribunal de première instance de Foix.
Bernard Garcia a reçu la mention « Mort pour la France ».
Son nom est inscrit à Roquefixade sur le monument commémorant les victimes des combats des 6 et 7 juillet 1944 et sur le monument aux morts de Pamiers.
Voir Fusillés sommaires, exécutés le 6 juillet 1944 à Roquefixade (Ariège)
Sources

SOURCES : Arch. dép. Ariège, 64 J 23, fonds Claude Delpla. — Olivier Nadouce, L’Ariège, terre de résistance, la bataille de Vira, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2008, 157 p. — Jean-Jacques Pétris, Le maquis de Roquefixade, Toulouse, imprimerie Espace repro, 1999, 125 p. ― Site histariege. ― Site mémorial Genweb consulté le 16 décembre 2015.. — État civil de Pamiers et Roquefixade. — Notes de David Aguilar, Jean-Pierre Besse, Barbara Bonazzi.

André Balent

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