Né le 15 août 1921 à Florenville (Belgique), exécuté sommairement le 18 juin 1944 à Matton-et-Clémency (Ardennes) ; militaire ; résistant.

Militaire en mai 1940 lors de la débâcle, il se réfugia avec l’armée française en Suisse où il fut interné durant un an. Rapatrié, il revint à Florenville. Requis au titre du STO, il travailla quelque temps à Differdange (Luxembourg), puis après s’être procuré une fausse carte d’identité il se cacha chez une de ses sœurs. C’est à cette époque, en juin 1943, qu’il fut affilié par Joseph Braconnier à « l’Armée belge des partisans ». Dénoncé, il fut arrêté, jugé et condamné à 10 mois de prison. Il fut transféré successivement d’Arlon à Merxplas (Belgique) puis dans le Pas-de-Calais, en France, où il fut blessé lors d’un bombardement. Il resta vingt-trois jours à l’hôpital, s’évada en janvier 1944 et rentra à Florenville. Il rejoignit le maquis du Banel (Matton-et-Clémency, France) dirigé par Adelin Husson. Il occupait au maquis une cagna dans la clairière de Buchy, avec trois autres réfractaires, André Poncelet, Armand Polèse et, Casimir Rzepecky, et une jeune fille, Marguerite Van Bever. Le 18 juin 1944, après que le maquis eut été encerclé par de fortes troupes allemandes, les cinq maquisards furent arrêtés sans pouvoir opposer de résistance à leurs poursuivants. Les quatre jeunes hommes ainsi que Aimé Houlmont furent emmenés au fortin du Paquis de Frappant, les mains liées dans le dos avec du fil de fer. Ils furent battus à mort, puis, étendus le visage contre terre, et exécutés sur le domaine du Banel, à proximité du château, et enterrés sur place.
Son nom est inscrit sur le Mémorial de Berthaucourt à Charleville-Mézières (Ardennes).
Exécutés du maquis de Banel (Ardennes) le 18 juin 1944
Sources

SOURCES : A. Biazot et P. Lecler, Face à la Gestapo – Du réseau Prosper à la chute du maquis du Banel 1942-1944, éditions Euromédia, Douzy, 2011.

Philippe Lecler, Annette Biazot

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