Né le 11 décembre 1923 à Cemboing (Haute-Saône), mort en action le 30 juin 1944 au maquis de Voisines (Haute-Marne) ; étudiant ; résistant.

Hubert Jacquotte était l’aîné des six enfants vivants d’une famille d’entrepreneurs de la Haute-Saône. Le père décédé, la veuve fuit la guerre en s’installant à Dijon (Côte-d’Or). C’est au lycée que l’adolescent rencontra Pierre Fyot, l’un des plus âgés des Résistants qui partiront vers le maquis de Voisines.
Hubert, alors que le maquis fut attaqué, chercha d’abord à retrouver Pierre Fyot. Il le suivit, mais il fut blessé au cours de la fusillade, et perdit la trace de son ami.
Pendant tout un hiver, la famille et les habitants du village cherchèrent le jeune Résistant. Le corps fut retrouvé par un habitant de Voisines parti à la chasse le 31 décembre 1944 . Un trou dans le crâne prouva qu’il fut achevé par les poursuivants, lesquels lui ont enlevé sa chevalière en or.
Le corps d’Hubert Jacquotte repose au cimetière de Voisines.Son nom est inscrit sur les monuments et plaques de Voisines.
Mort pour la France. Croix de guerre avec palme.


Voir Voisines (30 juin 1944)
Sources

SOURCES : SHD-AVCC Caen AC 21 P 59123 et Vincennes GR 16 P 304793 (à consulter). — Josette et André Grossetête, Voisines, Juin 44 : Chronique d’un massacre annoncé, Éditions D. Guéniot. — Témoignage de Violette Clément (13 ans au moment des faits), fille du chasseur qui retrouva le corps (transmis par Président du comité du Souvenir Français de Langres Auberive, 2019).

André Grossetête

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