GAUTIER Auguste, Léon
Né le 1er octobre 1912 à Saint-Sylvain-d’Anjou (Maine-et-Loire), exécuté sommaire le 11 mars 1944 à Seiche-sur-Loir (Maine-et-Loire) ; cafetier ; résistant Honneur et patrie.
Fils d’Auguste Pierre Gautier et de Jeanne Briselin, cultivateurs, Auguste Gautier, s’était marié le 26 novembre 1934 à Seiches-sur-le-Loir (Maine-et-Loire) avec Lucienne Beaussier.
Résistant, il était membre du groupe Honneur et Patrie ; il prit part à des sabotages et à la réception des parachutages. Présent au domicile du résistant Ernest Mottay, de toute évidence victime comme son hôte d’une dénonciation, il fut sommairement exécuté le 11 mars 1944 à Seiche-sur-Loir (Maine-et-Loire) par deux hommes en civil.
Auguste Gautier a été déclaré Mort pour la France.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Seiches-sur-le-Loir et sur le monument des fusillés de Belle-Beille à Angers. Une rue d’Angers porte son nom.
Entre le 21 février et le 7 juin 1944, quarante-huit fusillés venant de la prison de Pré-Pigeon ont été fusillés à Belle-Beille. Un monument y fut inauguré le 28 septembre 1952 et une plaque aux fusillés dévoilée le 19 octobre 2013.
Il fut homologué résistant FFC (forces françaises combattantes), et DIR (déportés et internés de la résistance).
Sa femme Lucienne Gautier née Beaussier, qui était également résistante a été arrêtée le 11 mars 1944 puis déportée à Ravensbruck puis à Zwodau. Son frère, Victor Beaussier, communiste, avait été fusillé à Paris le 5 octobre 1942 comme résistant FTPF.
Résistant, il était membre du groupe Honneur et Patrie ; il prit part à des sabotages et à la réception des parachutages. Présent au domicile du résistant Ernest Mottay, de toute évidence victime comme son hôte d’une dénonciation, il fut sommairement exécuté le 11 mars 1944 à Seiche-sur-Loir (Maine-et-Loire) par deux hommes en civil.
Auguste Gautier a été déclaré Mort pour la France.
Son nom est gravé sur le monument aux morts de Seiches-sur-le-Loir et sur le monument des fusillés de Belle-Beille à Angers. Une rue d’Angers porte son nom.
Entre le 21 février et le 7 juin 1944, quarante-huit fusillés venant de la prison de Pré-Pigeon ont été fusillés à Belle-Beille. Un monument y fut inauguré le 28 septembre 1952 et une plaque aux fusillés dévoilée le 19 octobre 2013.
Il fut homologué résistant FFC (forces françaises combattantes), et DIR (déportés et internés de la résistance).
Sa femme Lucienne Gautier née Beaussier, qui était également résistante a été arrêtée le 11 mars 1944 puis déportée à Ravensbruck puis à Zwodau. Son frère, Victor Beaussier, communiste, avait été fusillé à Paris le 5 octobre 1942 comme résistant FTPF.
Sources
SOURCES : AVCC Caen, 21 P 189467 et AC 21 P 612873. — SHD, Vincennes, GR 16 P 247817. — Notes de Jean-Pierre Besse. — Site MémorialGenweb. — Louis Maucourt, Seiches-sur-le-Loir. — État civil. — Note de Céline Hubert-Dupé arrière petite-fille, avril 2021.
Jean-Pierre Besse, David Aguilar
