Né le 11 septembre 1880 à Lalinde (Dordogne), exécuté sommairement le 22 juillet 1944 à Saint-Benoît (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) ; retraité des PTT ; résistant des Francs-tireurs et partisans (FTP).

Jean Laval était né en Dordogne, à Rottersac (commune de Lalinde) où son père, Gabriel, et sa mère, Marguerite Teilland, étaient ouvriers papetiers. Installé dans les Basses-Alpes, il s’était marié à Annot (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) le 3 octobre 1908 avec Blanche Bianchi. Retraité des PTT, résistant, Jean Laval fut arrêté à Annot (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) le 21 juillet 1994 et torturé afin de lui faire avouer où était son fils, maquisard FTP à Bayons (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence). Il fut abattu le 22 juillet au pont de Gueydan (commune de Saint-Benoît) à la grenade, sa maison étant saccagée de la même façon.
Une plaque commémorative rappelle son souvenir. Son nom figure sur le monument aux morts d’Annot et sur le monument aux fusillés du cimetière de cette commune. La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée.
Sources

SOURCES : Mémorial de la Résistance et des combats de la Seconde Guerre Mondiale dans les Basses-Alpes, Digne, Secrétariat aux Anciens Combattants–Commission départementale de l’Information historique pour la Paix des Alpes-de-Haute-Provence, 1992. — Raymond Moumin, « Les opérations militaires dans le haut Verdon du 17 au 21 juillet 1944 », Annales de Haute-Provence, n° 311, 1er trimestre 1990, p. 65-83.⎯ état civil.

Jean-Marie Guillon

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