BOCHETTO Achille, Dominique
Né le 27 juin 1920 à Narbonne (Aude), mort des suites de ses blessures le 24 octobre 1943 à l’hôpital de la Grave à Toulouse (Haute-Garonne) ; comptable ; militant des JC à Narbonne avant 1939 ; résistant, membre des Francs-tireurs et partisans (FTPF) de l’Ariège.
Achille Bochetto (1920-1943)
MemorialGenWeb
Achille Bochetto était le fils Jean Bochetto, maçon, et de Marie, Augustine Barès, ménagère qui étaient respectivement âgés de trente-et-un et vingt-six ans en 1920. Le 23 novembre 1932, le tribunal civil de Narbonne décida de son adoption comme pupille de la Nation. Il s’était marié le 12 février 1939 à Narbonne avec Noémie, Marthe, Marie, Louise Causse.
Peu avant la Seconde Guerre mondiale, il militait aux Jeunesses communistes dans sa ville natale. Il adhéra au PC clandestin qui l’envoya en Ariège afin de créer les FTPF. Il s’installa d’abord, sous couvert de travaux forestiers dans la partie occidentale de la chaîne pré-pyrénéenne du Plantaurel, entre Foix et Saint-Girons. Puis, il fut envoyé au nord-est de l’Ariège, dans le Pays d’Olmes
Il était chargé de la liaison avec le chef départemental des FTPF et avec les patriotes de Lavelanet (Ariège). Il fut, dès 1943, avec Alexis Audéon l’un des créateurs du maquis FTPF du Bac d’Ilhat, implanté dans les trois communes voisines d’Ilhat, Péreille et Roquefixade (Ariège)
Il fut touché, en même temps que son camarade Alexis Audéon, lors d’une tentative pour s’emparer des armes entreposées par les Allemands au poste de guet allemand de Péreille (Ariège) le 18 septembre 1943 où deux Allemands moururent et deux furent blessés.
Gravement blessé, Bochetto put quitter Péreille grâce au courage de deux jeunes filles et d’un garagiste. Ils le transportèrent à Toulouse (Haute-Garonne) à l’hôpital de la Grave.
Achille Bochetto mourut des suites de ses blessures, le 24 octobre 1943 à l’hôpital de la Grave. Il fut inhumé à Narbonne (Aude), au cimetière de la Cité.
Voir : Péreille (18 septembre 1943)
Peu avant la Seconde Guerre mondiale, il militait aux Jeunesses communistes dans sa ville natale. Il adhéra au PC clandestin qui l’envoya en Ariège afin de créer les FTPF. Il s’installa d’abord, sous couvert de travaux forestiers dans la partie occidentale de la chaîne pré-pyrénéenne du Plantaurel, entre Foix et Saint-Girons. Puis, il fut envoyé au nord-est de l’Ariège, dans le Pays d’Olmes
Il était chargé de la liaison avec le chef départemental des FTPF et avec les patriotes de Lavelanet (Ariège). Il fut, dès 1943, avec Alexis Audéon l’un des créateurs du maquis FTPF du Bac d’Ilhat, implanté dans les trois communes voisines d’Ilhat, Péreille et Roquefixade (Ariège)
Il fut touché, en même temps que son camarade Alexis Audéon, lors d’une tentative pour s’emparer des armes entreposées par les Allemands au poste de guet allemand de Péreille (Ariège) le 18 septembre 1943 où deux Allemands moururent et deux furent blessés.
Gravement blessé, Bochetto put quitter Péreille grâce au courage de deux jeunes filles et d’un garagiste. Ils le transportèrent à Toulouse (Haute-Garonne) à l’hôpital de la Grave.
Achille Bochetto mourut des suites de ses blessures, le 24 octobre 1943 à l’hôpital de la Grave. Il fut inhumé à Narbonne (Aude), au cimetière de la Cité.
Voir : Péreille (18 septembre 1943)
Sources
SOURCE : DAVCC, Caen, dossier Bochetto Achille (consulté par Jean-Pierre Besse). — La Dépêche, 2 octobre 2016. — Arch. com. Narbonne, registres de l’état civil, acte de naissance d’Achille Bochetto et mentions marginales. — Site histariege, consulté par André Balent, le 14 avril 2018 et le 23 juillet 2018. — Site MemorialGenWeb, consulté par André Balent le 18 avril 2018.
André Balent, Jean-Pierre Besse
