Né le 23 octobre 1917 à Saint-Louis-lès-Bitche (Moselle), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) ; contrôleur des Postes ; résistant.

Louis, Auguste Gillot était le fils de Nicolas Gillot, hôtelier, et de Marie Théobald, son épouse. En 1944, ils étaient domiciliés à 6 rue de Sarrelouis à Bouzonville (Moselle).
Célibataire, il était en 1944 contrôleur des Postes à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) et résistant.
Louis Gillot fut dénoncé pour son attitude contre l’occupant, pris comme otage et fusillé le 6 juillet 1944 à Tournon avec six autres Tournonais : Auguste Burgunder, Louis Devise, Émile Junique, Paul Giraud, Georges Verbeurgt et Alfred Wiel.
Âgé de 27 ans, il était le plus jeune des exécutés.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument commémoratif aux résistants, fusillés, déportés, à Tournon-sur-Rhône.
Une rue de cette commune porte son nom.


Voir : Tournon, Place Carnot, 6 juillet 1944


Voir : Tournon, juin à août 1944
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 193091 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 231. — Renseignements communiqués par Hélène Biéret, de l’Association nationale des familles de fusillés (ANFF). — Musée de la résistance et de la déportation du Teil (Ardèche). — Mémorial Genweb. — État civil, acte de décès n°100.

Claude Pennetier, Jean-Luc Marquer

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