CHAZOTTES Frédéric, Jean
Né le 5 janvier 1897 à Montpellier (Hérault), tué le 21 août 1944 à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine) ; F.F.I.
Fils de André, Noël, tripier et de Marie, née Caramel, Frédéric Chazottes mobilisé pendant la Grande Guerre fut blessé et fait prisonnier, il sera rapatrié le 11 décembre 1918. Il a été embauché au début des années 1920 à la Société d’Éclairage, de Chauffage et Force Motrice (E.C.F.M.) à Gennevilliers, l’usine inaugurée en octobre 1905 comptait plus de deux mille ouvriers. Frédéric Chazottes débuta comme machiniste, puis devint chef d’équipe. Il épousa le 6 mai 1921 Léontine née Gilbert en mairie de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine), le couple vivait tout près de l’usine au 137, boulevard du Pont-d’Épinay (Marcel-Paul).
Pendant la guerre, les allemands réquisitionnèrent 48 hectares de terrains et installèrent le Pi-Park, parc de réparation de matériel militaire, une batterie de Défense contre avions (D.C.A.). Des soldats allemands gardaient les installations. Dans ce secteur essentiellement industriel de la ville, les allemands pouvaient se déplacer rapidement et sans difficulté.
Le 24 août des résistants érigèrent des barricades sur les ponts d’Épinay, d’Asnières et de Clichy-la-Garenne. Le lendemain les F.F.I. étaient derrière la barricade du pont d’Épinay, une patrouille de soldats allemands se dirigeait vers l’Usine à Gaz. Bien que mal et insuffisamment armés, les F.F.I. se dirigèrent vers eux. Un combat inégal s’engagea, Frédéric Chazottes fut mortellement touché par une rafale de mitrailleuse, il s’écroula devant le 178 avenue du Pont Épinay. Son fils Roger parvint à s’enfuir sans être touché, il se réfugia à l’intérieur de l’entreprise.
Son inhumation se déroula au cimetière de Gennevilliers. Le 25 janvier 1945 le général Koenig, gouverneur militaire de Paris et ex-commandant en chef des FFI cita le sous-lieutenant Frédéric Chazottes à l’Ordre du Corps d’Armée à titre posthume et lui attribua la Croix de guerre avec étoile de vermeil. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France ».
L’Usine à Gaz a été démolie. Sur l’emplacement où Frédéric Chazottes tomba, une stèle : « Ici est tombé pour la libération le 25 août 1944 le F.F.I. Frédéric Chazottes ».
Frédéric Chazottes était père de trois enfants : Suzanne, Henriette et Roger. Ce dernier a été homologué F.F.I.
Pendant la guerre, les allemands réquisitionnèrent 48 hectares de terrains et installèrent le Pi-Park, parc de réparation de matériel militaire, une batterie de Défense contre avions (D.C.A.). Des soldats allemands gardaient les installations. Dans ce secteur essentiellement industriel de la ville, les allemands pouvaient se déplacer rapidement et sans difficulté.
Le 24 août des résistants érigèrent des barricades sur les ponts d’Épinay, d’Asnières et de Clichy-la-Garenne. Le lendemain les F.F.I. étaient derrière la barricade du pont d’Épinay, une patrouille de soldats allemands se dirigeait vers l’Usine à Gaz. Bien que mal et insuffisamment armés, les F.F.I. se dirigèrent vers eux. Un combat inégal s’engagea, Frédéric Chazottes fut mortellement touché par une rafale de mitrailleuse, il s’écroula devant le 178 avenue du Pont Épinay. Son fils Roger parvint à s’enfuir sans être touché, il se réfugia à l’intérieur de l’entreprise.
Son inhumation se déroula au cimetière de Gennevilliers. Le 25 janvier 1945 le général Koenig, gouverneur militaire de Paris et ex-commandant en chef des FFI cita le sous-lieutenant Frédéric Chazottes à l’Ordre du Corps d’Armée à titre posthume et lui attribua la Croix de guerre avec étoile de vermeil. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France ».
L’Usine à Gaz a été démolie. Sur l’emplacement où Frédéric Chazottes tomba, une stèle : « Ici est tombé pour la libération le 25 août 1944 le F.F.I. Frédéric Chazottes ».
Frédéric Chazottes était père de trois enfants : Suzanne, Henriette et Roger. Ce dernier a été homologué F.F.I.
Sources
SOURCES : Arch. PPo. BA 1801, BA 1819. – SHD, Caen AC 21 P 43622. – Bureau Résistance GR 16 P 125567. – Gennevilliers évocation historique, de la fin du 18e sièle à 1970, Jean Laffitte, Édité par la Ville de Gennevilliers. – Site internet Gilles Primout « La Libération de Paris ». – Site internet GenWeb. – État civil Montpellier 5 MI 58/17, vue 6.
Daniel Grason