DREYFUS-SÉE Albert
Né le 28 avril 1901 à Valenciennes (Nord), massacré le 27 mars 1944 à Sainte-Marie-de-Chignac (Dordogne) ; industriel ; victime civile d’origine juive.
À Sainte-Marie-de-Chignac, en représailles à une attaque de la Résistance dans les environs, les Allemands massacrèrent 25 otages dont au moins 15 d’origine juive parmi lesquels Albert Dreyfuss-Sée, arrêté le 2 mars 1944 à Sainte-Eulalie-d’Ans en Dordogne, interné à la prison de Limoges, et ramené en Dordogne pour y être abattu.
Une plaque apposée à Valenciennes avec une étoile juive, "A nos Héros. A nos Martyrs", cite les "fusillés par les Nazis : Dreyfus Sée Albert, Lazard Maurice, capitaine, chevalier de la Légion d’honneur, Netter Charles, ancien président de l’ACI de Valenciennes". La plaque cite aussi des "Morts au champ d’honneur : Jeszurin Ignace, lieutenant pilote DFC, Tchertoff Isidore FFL, Besserman Henri FFI."
Voir Sainte-Marie-de-Chignac, 27 mars et 1er avril 1944
SOURCES : Bernard Reviriego, Les Juifs en Dordogne, 1939-1944, Périgueux, Éditions Fanlac-Archives départementales de la Dordogne, 2003, p. 240-242, 314. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp. 143-163, 401. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, -Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 71-73.
Bernard Reviriego, Dominique Tantin, Claude Pennetier