Né le 10 février 1925 à Paris (XIVe arr.), massacré le 20 août 1944 à Paris (XIIe arr.) ; boucher ; victime civile.

Fils de Henri Mordrel, boucher, et de Hélène Lecomte, sans profession, Roger Mordrel vivait 115 rue de Villeneuve à Alfortville (Seine, Val-de-Marne). Le 20 août 1944, accompagné de son frère Henri, il fut arrêté vers 13 heures par des soldats Allemands rue de Lyon à Paris (XIIe arr.). Les soldats emmenèrent les deux hommes dans l’escalier de l’entrée du métropolitain Gare de Lyon et tirèrent… Roger Mordrel fut tué sur le coup, son frère Henri aurait été touché à la mâchoire, il fit le mort.
Ses parents quittèrent leur commerce de boucherie au 155 rue Paul-Vaillant-Couturier à Alfortville. Selon le témoignage de la concierge de l’immeuble recueilli par la police, Roger Mordrel s’était rendu à Paris pour récupérer sa bicyclette prêté à un ami lorsqu’il fut interpellé par les Allemands. Selon une autre source les deux frères roulaient à bicyclette lorsque les Allemands les interpellèrent. Ses parents récupérèrent son corps qui avait été transporté à l’hôpital Saint-Antoine à Paris (XIIe arr.).
Le Conseil municipal d’Alfortville décida le 19 novembre 1944 de donner le nom de Roger Mordrel à la rue des Jardins.
Sources

SOURCES : Arch. PPo. BA 1819. – Site internet GenWeb. – Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout. — État civil.

Daniel Grason

Version imprimable