Né le 10 mars 1921 à Rutali (Corse, Corse-du-Sud), assassiné le 15 août 1944 à Cannes (Alpes-Maritimes) ; célibataire ; cultivateur ; résistant.

Jean-Baptiste Albertini était le fils de François, berger et de Jeanne Cordoliani, sans profession. Cultivateur à Cannes (Alpes-Maritimes), il était membre des F.F.I. avec le grade de lieutenant. Il fut arrêté dans la nuit du 27 au 28 juillet 1944 par le Groupe d’Action du P.P.F. (Parti populaire français) de Cannes et livré à la Gestapo.
Emprisonné dans les cellules de la villa Montfleury, siège de la Gestapo cannoise, Jean-Baptiste Albertini y fut torturé. Le 15 août 1944, informés de l’imminence du débarquement allié sur les côtes de Provence, les agents de la Gestapo dirigés par le capitaine Hans Josef Moser étaient en pleine effervescence et reçurent l’ordre de quitter leur siège de Cannes pour se regrouper à celui de la Gestapo de Nice. Ne sachant que faire de leurs prisonniers, ils les abattirent les uns après les autres.
Jean-Baptiste Albertini fut assassiné le 15 août 1944 vers 21 h 00 avec sept autres résistants, au sous-sol de la villa Montfleury, à Cannes.
Jean-Baptiste Albertini était célibataire. Homologué au titre des déportés et internés de la résistance (DIR), il fut déclaré « mort pour la France » le 27 novembre 1947. Il ne semble pas avoir reçu la médaille de la Résistance.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de la villa Montfleury, 42 boulevard Montfleury, à Cannes ainsi que sur les monuments aux morts de Cannes, de Rutali, sa commune natale, et de Canavaghja (Canavaggia).
Sources

SOURCES. Service historique de la Défense, Vincennes, GR 16 P 6360 (n.c.). — Sites Internet : Les Corses morts pendant la deuxième guerre mondiale ; art. Wikipédia « Fusillés de la villa Montfleury » à Cannes ; Mémorial GenWeb. — État civil. — Notes Frédéric Stévenot.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable