Étréaupont (Aisne), 4 juin 1944
Le 4 juin 1944, au carrefour des routes menant d’Étréaupont à Origny-en Thiérache, et de La Bouteille à Effry, trois résistants furent fusillés, et un autre arrêté et déporté.
Selon la citation reçue par Henri Sorignon : « Le 3 juin 1944, 3 tonnes 1/2 d’armes furent parachutées dans le triangle Effry, Luzoir, Entre-deux-Bois. Vers 23 heures sous les ordres de Sorignon, le camion transportant les armes tomba dans une patrouille ennemie à Entre-deux-Bois. Voulant sauver le chargement et le secret du parachutage, il n’hésita pas à engager le combat. Cinq Allemands furent mis hors de combat ». Selon une autre version (voir Clovis Parizot), c’est sur dénonciation que la ferme de Clovis Parizot fut encerclée à 3 heures par les Allemands, à la recherche du chef du groupement, le docteur Fresnel.
Il est à noter que contrairement à ce qu’indique l’inscription du monument érigé à Entre-Deux-Bois, Henri Sorignon ne fait pas partie des victimes, puisqu’il fut abattu à Hirson le 2 septembre suivant.
Par ailleurs, le dossier pour crime de guerre concernant Octave Sauvez indique que la mort de celui-ci intervint le 8 avril 1944. En même temps que lui fut tué Ernest Sauvez.
Les fusillés furent :
Un quatrième, Clovis PARIZOT, fut déporté en Allemagne. Il mourut le 25 février 1945 à Ellrich (Thuringe).
Le texte du monument est celui-ci :
« La population de Saint-Michel
a fait ériger ce monument
à la mémoire de
HENRI SORIGNON 40 ans
OCTAVE SAUVEZ 36 ans
JEAN CHARTON 27 ans
membres de l’ O.C.M. et des F.F.I.
tombés glorieusement en ce lieu
le 4 juin 1944
lors de l’attaque du P.C.
installé dans la ferme de
Clovis PARISOT
qui arrêté le même jour est mort
en déportation au camp d’Elfrich [Ellrich, en réalité]
à l’âge de 30 ans ».
Il est à noter que contrairement à ce qu’indique l’inscription du monument érigé à Entre-Deux-Bois, Henri Sorignon ne fait pas partie des victimes, puisqu’il fut abattu à Hirson le 2 septembre suivant.
Par ailleurs, le dossier pour crime de guerre concernant Octave Sauvez indique que la mort de celui-ci intervint le 8 avril 1944. En même temps que lui fut tué Ernest Sauvez.
Les fusillés furent :
Un quatrième, Clovis PARIZOT, fut déporté en Allemagne. Il mourut le 25 février 1945 à Ellrich (Thuringe).
Le texte du monument est celui-ci :
« La population de Saint-Michel
a fait ériger ce monument
à la mémoire de
HENRI SORIGNON 40 ans
OCTAVE SAUVEZ 36 ans
JEAN CHARTON 27 ans
membres de l’ O.C.M. et des F.F.I.
tombés glorieusement en ce lieu
le 4 juin 1944
lors de l’attaque du P.C.
installé dans la ferme de
Clovis PARISOT
qui arrêté le même jour est mort
en déportation au camp d’Elfrich [Ellrich, en réalité]
à l’âge de 30 ans ».
Sources
SOURCES. Arch. dép. Aisne, dossier 15205/4018 : crimes de guerre commis dans le département de l’Aisne, 1944-1949. — Sites Internet : Mémorial GenWeb.
Iconographie
ICONOGRAPHIE : Généalogie Aisne
Frédéric Stévenot