Né le 22 décembre 1921 à Vigneux-Hocquet (Aisne), fusillé sommairement le 4 juin 1944 à Étréaupont (Aisne) ; agent des Eaux et Forêts ; résistant FFI.

Fils d’Arthur Léon Charton et de Marie Cécile Cladière, Jean Charton se maria à Saint-Michel-en-Thiérache (Aisne) le 12 octobre 1942 avec Marguerite Renée Marcoux, avec laquelle il eut un fils, Jean-Paul. Son dernier domicile était dans la même ville, au 41 rue de la Roche.
En 1943, il faisait partie d’un réseau de Saint-Michel relevant du groupe C des FFI en 1944. Après un parachutage d’armes au lieu-dit L’Arbalète (commune de La Bouteille, Aisne), il fut tué dans la nuit du 3 au 4 juin 1944 au lieu-dit Entre-Deux-Bois, à proximité de la ferme Parizot.
Jean Charton fut reconnu « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 42774). La médaille de la Résistance lui a été attribuée par décret du 17 décembre 1968 (J.O. du 17 janvier 1969). Il fut homologué en tant que DIR, FFI et membre des FFC (GR 16 P 122415).
Le nom de Jean Charton apparaît à Étréaupont (à Entre-Deux-Bois)
sur la stèle commémorative FFI
, ainsi qu’à Saint-Michel, sur le monument aux morts et le monument commémoratif de l’abbaye. Il a été attribué à une rue de Saint-Michel.
Sources

SOURCES. Liste des médaillés de la Résistance à titre posthume (ap. 1948). SHD, dossiers adm. des fusillés. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne.

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Mémorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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