Né dans la région de Naples (Italie), abattu à Signes (Var) le 2 janvier 1944, Italien, officier de l’armée de l’Air, maquisard FTP.

D’après un de ses camarades de maquis, il serait le fils d’un officier supérieur de l’armée italienne et il aurait été âgé de 30 ans environ. Cet officier de l’Armée de l’Air italienne en occupation dans le Var avait rejoint le camp Faïta/1e Cie FTP de Provence dans les Maures lors de la débâcle qui avait suivi l’annonce de la capitulation de son pays le 8 septembre 1943. Il faisait partie du détachement Guy Môquet (ou Marat selon d’autres sources) qui stationnait non loin de Toulon, à la ferme Limattes, sur la commune de Signes. Il fut abattu avec huit autres de ses camarades et le berger qui les aidait lors de l’attaque du camp, le 2 janvier 1944, par la Wehrmacht.
Les obsèques des victimes du massacre furent suivies le 5 janvier par une grande partie de la population du village.
Outre la tombe collective qui se trouve au cimetière de la commune, deux stèles ont été érigées en leur mémoire en 1945, l’une sur les lieux du drame, une autre à la sortie de Signes.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Var, Cour de justice de Toulon. — Témoignages. — Louis Gazagnaire, Le peuple héros de la Résistance. Témoignages de patriotes de Provence, Paris, Éditions sociales, 1971. — Jean-Marie Guillon, “ De la mort de maquisards au souvenir de la Résistance. Signes (Var), 2 janvier 1944-2 janvier 2006 ” in G. Buti et A. Carol dir., Comportements, croyances et mémoires, Europe méridionale XVe-XXe s., Aix-en-Provence, PUP, 2007, p. 261-271.

Jean-Marie Guillon

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