Né le 7 novembre 1904 à Vouziers (Ardennes), exécuté sommairement le 16 août 1944 à Seillans (Var) ; cultivateur ; Franc-Tireur et partisan (FTP).

Stèle du Pont-de-L'Estoc
Stèle du Pont-de-L’Estoc
Stèle érigée à la mémoire de Jean Cabasson, Henri Chevallier et Marius Ollivier tués le 16 août 1944
Cultivateur comme ses parents, Joseph Cabasson et Marie Hélène Remangeon, célibataire, résidant à Claviers, Jean Cabasson avait été considéré comme inapte au service militaire en 1923. Il était immatriculé chez les FTP sous le numéro 6543 depuis mai 1943. Il avait rejoint le maquis de Brovès (Var), avec lequel il participa à diverses actions, en particulier les guérillas des 20 juin et 14 juillet 1944 sur la route Draguignan (Var)-Grasse (Alpes-Maritimes). Au maquis, il était responsable du matériel parachuté. Il en fit la répartition le 14 août 1944 au soir après le passage des messages annonçant le débarquement pour le lendemain.
Après avoir participé à la libération du village de Seillans, son groupe fut envoyé à Bargemon (Var) pour combattre les troupes allemandes se repliant de la côte. Il fit partie du groupe de huit hommes envoyé par le commandement FFI miner le pont de l’Estoc sur la route nationale Draguignan-Grasse, le 16 août après-midi. Le groupe fut surpris par des Allemands en repli. Jean Cabasson, Henri Chevalier et Marius Ollivier (voir ces noms) furent capturés et fusillés sur le champ.
Homologué sergent-chef le 10 octobre 1946, Jean Cabasson reçut la Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume le 31 mai 1946. Une stèle à la mémoire des 3 résistants a été érigée sur les lieux en 1945 à l’initiative de l’association des FTP de Claviers. Une rue de Claviers porte son nom.
Sources

SOURCES : Arch. dép. Var 1970 W 26 (dossier ONAC) et 93 J (fonds ANACR, dossier 452).— Presse locale :Le Petit Varois, 18 août 1956.

Jean-Marie Guillon

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