Né le 8 novembre 1921 à La Rivière de Mansac (Corrèze), exécuté sommairement le 15 novembre 1943 à Sainte-Féréole (Corrèze) ; tourneur-ajusteur ; résistant de l’Armée secrète.

Fils de Henri Lafon, employé au chemin de fer Paris-Orléans, et d’Eudoxie Louise Mayaudon, employée d’usine, Georges Lafon fréquenta l’École pratique d’Industrie de Brive, d’où il sortit tourneur-ajusteur. Après avoir été embauché à la Manufacture nationale d’armes de Tulle, il a dû rejoindre les Chantiers de jeunesse.
De retour en Corrèze, il s’engagea au 41e régiment d’infanterie de Brive et fut nommé caporal.
Après la dissolution de l’armée d’armistice, il retrouva un travail aux ateliers d’Estavel à Brive, mais pour éviter d’être requis au STO, il prit le maquis le 11 juillet 1943 et fut intégré dans une compagnie à Beaulieu (Corrèze), en tant que chef de section, avant d’être désigné pour faire partie des cadres d’une autre compagnie de l’Armée secrète, en cours de formation à Sainte-Féréole, camp de La Besse.
Le 11 novembre 1943, il défila devant le monument aux morts avec ses camarades, mais quatre jours plus tard, suite à l’assaut mené par des soldats SS, il a été massacré.
Dix-sept autres maquisards furent exécutés ce jour-là.


Voir Sainte-Féréole (Corrèze), 15 novembre 1943
Sources

SOURCES : France, journal des MUR,, 10 décembre 1944 ; CDROM : « Il y avait la forêt des Saulières… » Histoire d’un maquis en 1943, Association Histoire et Mémoire en Corrèze, 2013 (par Michel Escurat, Jean-Jacques Raoux, Georges Bugeat et Gilbert Beaubatie). — État civil. — Acte de décès communiqué par Madame Marie-Pierre Bretonnet, Mairie de Donzenac.

Gilbert Beaubatie

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