Né le 21 février 1923 à Abbécourt (Aisne), mort en action le 28 mai 1944 au lieu-dit Vaussujean, commune de Saint Sébastien (Creuse) ; employé du Gaz ; résistant, maquis de l’Armée Secrète (A.S.) 1ère compagnie franche de la Creuse.

Il était le fils d’Henri, Jean Baptiste Alix, ouvrier maçon et de Pauline, Maria Moury, demeurant à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Célibataire, il résidait chez ses parents et était employé du gaz.
Réfractaire au STO, il vint se cacher en Creuse et intégra le 20 mai 1944 les FFI de la Creuse, au sein de la première compagnie franche de l’Armée Secrète commandée par Louis Herry. Le 27 mai 1944, 23 maquisards de cette compagnie, partis de la région de Bourganeuf (communes de Soubrebost et de Royère de Vassivière), se rendirent en convoi dans l’Indre à Belâbre, pour réceptionner un parachutage nocturne. Dénoncés à leur passage à Saint Sébastien (Creuse) par un collaborateur, ils tombèrent à leur retour dans une embuscade tendue par un détachement du 1° Régiment de France, le 28 mai 1944 au lieu-dit Vaussujean, commune de Saint Sébastien. Henri Alix fut tué en même temps que six autres résistants.
Henri Alix fut inhumé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) dans le carré militaire du cimetière communal. Il a été déclaré mort pour la France le 13 juin 1945. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Noisy-le-Grand. Il figure également sur la stèle dressée à Vaussujean et sur le mémorial de la résistance creusoise à Guéret (Creuse). Il figure enfin sur la plaque commémorative 1939 - 1945 des employés de Gaz de France dans le 9ème arrondissement de Paris, 6 Rue Condorcet.
Sources

Michel Thébault

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