Née le 19 avril 1895 à Papetee (Polynésie), exécutée le 1er septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; infirmière ; résistante réseau SR Alliance.

Jeanne Maistre était directrice de la Croix-Rouge de Brest et devint membre du réseau Alliance. Arrêtée à Brest le 27 septembre 1943 elle fut déportée avec sa soeur Marie, devenue Marie Gillet et son beau-frère Maurice Gillet en mai 1944 sous la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard") à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où elle arriva par le convoi du 20 mai 1944 et fut internée avec les femmes du réseau dans le Garage, ancienne remise de voitures.
Devant l’avance alliée les 107 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Jeanne Maistre, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.
Elle fut déclarée "Mort en déportation" par arrêté du 8 mars 2012 et « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).
Sources

SOURCES : MémorialGenWeb. — Wikipédia "Réseau Alliance" et "camp de concentration de Natzweiler-Struthof". — Marie-Madeleine Fourcade "L’Arche de ¨Noé" Fayard 1968.— Guy Caraes Le réseau Alliance, éditions Ouest-France, Rennes, 2021.— Mémorial de l’Alliance, Paris, 1945.

Jean-Louis Ponnavoy

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