Né le 21 septembre 1906 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, Val-de-Marne), abattu le 17 août 1944 à Sainte-Radegonde (Aveyron) ; artisan plombier à Salmiech (Aveyron) ; victime civile.

Maurice Laignel, fils de Gaston, Louis, Ambroise Laignel, décédé, et d’Édith, Joséphine Cocatrix, était marié à Yvonne, Juliette Delmas.
Maurice Laignel, artisan à Salmiech fut arrêté comme otage à Cassanhes-Begonhès (Aveyron) par le groupe de la 11e division de Panzer qui, venant de Carmaux (Tarn) se livra à des actes de répression des maquis et d’exécution d’otages entre les vallées du Tarn et du Viaur, les 5 et 6 août 1944. Il y eut au total treize morts, maquisards tués au combat ou achevés, otages exécutés). Les accrochages meurtriers avec le maquis de la Selve (ORA) au moulin du Clary puis près de l’abbaye de Bonnecombe incitèrent les Allemands à occuper des villages, à détruire des bâtiments, à prendre des otages dont le traitement fut très varié. Certains furent massacrés (Voir Thoumas Henri), d’autres libérés.
Pour sa part, Maurice Laignel fut capturé par les Allemands le 6 août avec Nouvel, lors de leur second passage au village de Cassanhes-Bégonhès. Nouvel fut libéré. Laignel fut incarcéré à la caserne Burloup de Rodez (Aveyron), prison de la Sipo-SD. Le 17 août, en début de soirée, il fut conduit avec d’autres détenus de la caserne Burloup, au champ de tir de Sainte-Radegonde (Aveyron) et y fut exécuté sommairement avec eux.
Son nom figure sur le monument aux morts de Salmiech et sur le monument mémorial de Sainte-Radegonde. Il fut déclaré "mort pour la France"
Voir : Lieu d’exécution de Sainte-Radegonde (Aveyron), champ de tir
Sources

SOURCES : Christian Font & Henri Moizet, Construire l’histoire de la résistance Aveyron 1944, Rodez é Toulouse, CDDP Rodez, CDIHP Aveyron, CRDP Midi-Pyrénées, 1997, 344 p. [p. 206, p. 229]. — Site Aveyron Résistance, consulté le 26 février 2016. — Site MemorialGenweb consulté le 6 mars 2016.

André Balent

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