Né le 23 septembre 1925 à Saint-Sébastien (Espagne), tué au combat le 21 août 1944 à Cachan (Seine, Val-de-Marne) ; mécanicien ; libertaire ; FFI.

Fils de Grégoire Lafforgue et de Lucie, Sylvain Lafforgue vint en France avec ses parents et son frère René-Louis, fuyant la guerre civile en Espagne. Tous demeuraient 24 rue du docteur Henouille à Cachan (Seine, Val-de-Marne), Sylvain Lafforgue rejoignit les FFI. Le 21 août 1944, des FFI patrouillaient en automobile avec notamment René Lenoir et Henri Troalen. Les FFI croisèrent vers 13 heures 30 à la hauteur de la Roseraie de l’Haÿ quatre camions allemands, des soldats allemands tirèrent à la mitraillette sur le véhicule des FFI, tuant René Lenoir et Pierre Debled_
Peu de temps après, une autre voiture de FFI se rendit sur les lieux. Avenue Vatier à Cachan, il y eut un échange de tirs avec des soldats allemands. Au cours du combat les FFI.Henri Troalen , Sylvain Lafforgue, Amar Malki et Louis Mienné furent tués. André Grenier de Monrer qui marchait à proximité du lieu de la fusillade fut mortellement touché.René Lenoir et Pierre Debled.
Des FFI qui échappèrent à la mort André Saint-Lary, mécanicien, Maurice Grandjean, soudeur à l’autogène et le brigadier Henri Lorange furent auditionnés au commissariat de Gentilly (Seine, Val-de-Marne).
Les noms de Sylvain Lafforgue et Pierre Debled figurent sur une plaque commémorative à l’Haÿ-les-Roses avec cette épitaphe, ils « tombèrent sous les balles allemandes pour que vive la France ».
Le ministère des anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », il fut homologué FFI.
Son frère René-Louis Lafforgue devint comédien, chanteur de sensibilité libertaire, il mourut accidentellement le 3 juin 1967 près d’Albi (Tarn).
Sources

SOURCES : Arch. PPo. 1801, BA 1819, CB 96.53 main courante du commissariat de Gentilly. – SHD, Caen AC 21 P 68044. – SHD, Vincennes, Bureau Résistance : GR 16 P 329149. – Site internet GenWeb. — État civil.

Daniel Grason, Claude Pennetier

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