Né le 8 décembre 1922 à Massy (Massy-Palaiseau) en Seine-et-Oise (Essonne), tué le 24 août 1944 au Kremlin-Bicêtre (Seine, Val-de-Marne) ; employé des postes ; F.F.I.-F.T.P.F.

Fils d’Ernest Sabourin, chaudronnier, et de Isabelle Maillet, sans profession, Lucien Sabourin fut adopté pupille de la Nation en décembre 1936. Célibataire, il travaillait à la poste de Gentilly (Seine, Val-de-Marne), où il vivait au 26 rue de la Paix. Le 24 août 1944 vers 17 heures 30, il marchait en compagnie de Marcel Heinis, ajusteur, lorsqu’il fut touché par une balle dans la tête.
Selon la déposition de Marcel Heinis enregistrée sur la main courante du commissariat de Gentilly, Lucien « Sabourin aurait été touché par une balle provenant du Fort de Bicêtre occupé par les Allemands ». Or, le Fort de Bicêtre se situe à plus de deux kilomètres de la rue du Souvenir où une plaque honorant sa mémoire a été apposée : « Ici a été lâchement assassiné le 24 août 1944 Lucien Sabourin à l’âge de 21 ans. Ses collègues du bureau de poste de Gentilly ». Lucien Sabourin fut donc touché par une balle à Gentilly, son corps emmené à l’hôpital de Bicêtre, et sa mort enregistrée au Kremlin-Bicêtre.
L’inhumation de Lucien Sabourin se déroula dans le carré des corps restitués aux familles au cimetière communal de Gentilly. Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France », et l’homologua F.F.I.-F.T.P.F.
Sources

SOURCES : Arch. PPo. 1801, BA 1819, CB 96.53 main courante du commissariat de Gentilly. — SHD, Caen AC 21 P 133196. — Site internet GenWeb. — État civil.

Daniel Grason

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