DONIZEAU Michel
Né le 10 juillet 1928 à Fontenille, aujourd’hui Fontenille Saint-Martin-d’Entraigues (Deux-Sèvres), abattu le 15 août 1944 à Fontenille ; cultivateur ; victime civile.
Le jeune Michel Donizeau vivait chez ses parents au lieu-dit la Grosse Borne de Saint-Martin-d’Entraigues (Deux-Sèvres). Le 15 août 1944, les Allemands, en camions, firent irruption à Fontenille sur renseignements à la recherche de prisonniers allemands capturés par les FFI le 13 août à Melle (Deux-Sèvres). Ils les délivrèrent et arrêtèrent leurs gardiens.
Entendant des coups de feu, Michel Donizeau et ses parents, accompagnés de Léon Nadeau, s’enfuirent vers les champs pour se cacher. Une rafale tua Léon Nadeau et blessa mortellement Michel Donizeau. Il fut transporté mourant à son domicile où il décéda quelques instants plus tard. Son père, Aristide Donizeau, fut blessé dans l’action.
Michel Donizeau fut inhumé à Saint-Martin-d’Entraigues et il obtint la mention "Mort pour la France" le 18 février 1945.
Une plaque commémorative fut apposée au n° 24, non loin de l’église, en souvenir des événements de cette tragique journée. Son texte est le suivant : « Souvenez-vous du 15 août 1944. Des habitants de Fontenille furent amenés devant ce mur par les Allemands. 7 furent emprisonnées. 2 furent tués. »
Les sept prisonniers furent conduits à la caserne Dugusclin à Niort, puis déportés. Certains, à l’instar d’André Guienne et de son fils Pierre, parvinrent à s’enfuir à Paray-le-Monial en profitant de l’attaque du convoi par l’aviation alliée.
Entendant des coups de feu, Michel Donizeau et ses parents, accompagnés de Léon Nadeau, s’enfuirent vers les champs pour se cacher. Une rafale tua Léon Nadeau et blessa mortellement Michel Donizeau. Il fut transporté mourant à son domicile où il décéda quelques instants plus tard. Son père, Aristide Donizeau, fut blessé dans l’action.
Michel Donizeau fut inhumé à Saint-Martin-d’Entraigues et il obtint la mention "Mort pour la France" le 18 février 1945.
Une plaque commémorative fut apposée au n° 24, non loin de l’église, en souvenir des événements de cette tragique journée. Son texte est le suivant : « Souvenez-vous du 15 août 1944. Des habitants de Fontenille furent amenés devant ce mur par les Allemands. 7 furent emprisonnées. 2 furent tués. »
Les sept prisonniers furent conduits à la caserne Dugusclin à Niort, puis déportés. Certains, à l’instar d’André Guienne et de son fils Pierre, parvinrent à s’enfuir à Paray-le-Monial en profitant de l’attaque du convoi par l’aviation alliée.
Le maire de la commune de Saint-Martin-d’Entraigues rédigea le 29 septembre 1944, à l’appui de la demande d’attribution à titre civil de la mention Mort pour la France, un récit des circonstances de la mort de Michel Donizeau et de Léon Nadeau."Le 15 août dernier, au cours de l’intervention d’une colonne allemande pour délivrer des prisonniers faits par les FFI et enfermés dans un local du bourg de Fontenille, le jeune Donizeau et ses parents accompagnés de M. Nadeau de Chauray (Deux-Sèvres) de passage chez eux, entendant de toutes parts des coups de feu, sortirent de leur maison située près de l’agglomération de Fontenille et cherchèrent à gagner les champs dans le but de se cacher. Les Allemands tirèrent sur eux. M. Nadeau fut tué, M. Donizeau père touché légèrement par une balle et son fils Michel la jambe broyée par une rafale de balles tomba. Un soldat lui tira à bout portant un coup de feu qui l’atteignit à la gorge sous les yeux de ses parents. La mère agenouillée auprès de son fils agonisant fut brutalisée, frappée à coups de crosses et traînée sur la place de l’église avec les habitants de Fontenille […]. Le décès a été constaté par le Docteur Jean Gay de Chef-Boutonne."
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. — Archives dép. des Deux-Sèvres, 158 W 221. — Mémorial Genweb. — Plaque
Dominique Tantin