Né le 8 novembre 1915 à Paris (XVe), exécuté sommairement le 1er septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; commissaire de police ; résistant réseau Alliance.

Jean Raison était le fils de Charles Joseph Célestin, journalier, âgé de 39 ans et de Marie Adelphine Fabre Thomas, couturière, âgée de 34 ans. Il se maria le 24 janvier 1942, à Bréry (Jura), avec Denis Berthe Louise Quichante.
Commissaire de police, il entra dans la Résistance au réseau Alliance comme chef du service de sécurité, à l’état-major du réseau, à Paris, sous le pseudonyme "Phalène".
Arrêté le 17 mars 1944, il fut déporté sous la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard") à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva par le convoi du 20 mai 1944 et il fut interné au block 10 avec les autres membres masculins du réseau.
Devant l’avance alliée les 106 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Jean Raison, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.
Il fut déclaré "Mort pour la France" (mention inscrite sur son acte de naissance en date du 27 mars 1950) et "Mort en déportation" par arrêté du 13 décembre 2011.
Son nom figure sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).
Sources

SOURCES : MémorialGenWeb. — Wikipédia "Réseau Alliance" et "camp de concentration de Natzweiler-Struthof". — Marie-Madeleine Fourcade "L’Arche de ¨Noé" Fayard 1968. — Mémorial de l’Alliance, 1948. — Etat civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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