Né le 12 mai 1923 à Asnières-en-Poitou (Deux-Sèvres), mort en action le 13 août 1944 à Melle (Deux-Sèvres) ; élève instituteur ; résistant Armée secrète-FFI et réseau Éleuthère (Libération-Nord).

Le sergent Rémy Boux
Le sergent Rémy Boux
Le sergent Rémy Boux (élève instituteur) peu de jours avant sa mort (bataille de Melle, 13 août 1944).
Tombe de Rémy Boux (Asnières-du-Poitou, Deux-Sèvres).
Tombe de Rémy Boux (Asnières-du-Poitou, Deux-Sèvres).
Instituteur, engagé dans les FFI, Rémy Boux appartint au Triangle 16 et au réseau de renseignement Éleuthère.
Les triangles de l’Armée Secrète (AS), furent des formations créés par Edmond Proust (Colonel Chaumette), chef de l’Armée secrète puis des FFI des Deux-Sèvres. Le triangle 16, couvrant le Saint-Maixentais, était le plus actif et il compta jusqu’à une centaine de membres à la Libération. Il fut constitué sous l’impulsion d’André Dupuis (alias Jean-Claude), employé au Génie rural, qui recruta dès l’automne 1943 parmi les étudiants de l’École normale repliée de Parthenay au collège Denfert-Rochereau de Saint-Maixent-l’École, parmi lesquels Rémy Boux.
Le réseau Éleuthère, créé en mai 1943, était rattaché au mouvement Libération-Nord dont le responsable régional, Marcel Chichery, enseignait au collège de Saint-Maixent. André Dupuis avait été intégré à Éleuthère par l’intermédiaire de Louis Sureau (alias Delmont), répétiteur au collège de Saint-Maixent. À la rentrée 1943, il recruta cinq autres normaliens, Rémy Boux, Marc Rainard, René Robin, Paul Veillon et René Voisin. En avril 1944, ils furent rejoints par Camille Lamberton et Marcel Ricard de la promotion 1941.
Rémy Boux partit se former à l’utilisation des explosifs dans le Mellois auprès des maquisards du groupe AS « Fernand-Groussard », c’est-à-dire les hommes commandés par Ernest Jousseaume et René Groussard. À leur côté, il participa aux opérations déclenchées par le maquis et il tomba au combat lors de l’attaque de la garnison allemande de Melle le 13 août 1944 (voir Raymond Kopp)
Il fut homologué au grade de sergent des FFI. Il repose dans le cimetière d’Asnières-en-Poitou (Deux-Sèvres) où son nom est inscrit sur le monument aux morts. Une rue de Saint-Maixent-l’École porte son nom qui est aussi gravé sur une plaque apposée dans le collège Denfert-Rochereau de Saint-Maixent-l’École avec ceux de Paul Drevin et Paul Veillon.
Sources

SOURCES : Michel Chaumet et Jean-Marie Pouplain, La Résistance en Deux-Sèvres, 1940-1944, La Crèche, Geste Éd., 2010, p. 319-320. — Archives privées Michel Chaumet. — CRRL Thouars.—Memorial Genweb. — Mémoire des Hommes. — Mémoire des Hommes.

Dominique Tantin

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