Né le 11 juillet 1891 à Ansanvilliers (Oise), abattu le 20 août 1944 à Villiers-Saint-Frédéric (Seine-et-Oise, Yvelines) le 20 août 1944 ; jardinier ; victime civile.

Le 20 août 1944, dans la matinée, à Neauphle-le-Château, deux soldats allemands appartenant à une formation de chars, ont été vus emmenant, sous la menace de leurs armes, M. Camille Henri Langlet, né le 11 juillet 1891 à Ansanvilliers (Oise), jardinier, domicilié à Neauphle-le-Château. Un instant après, les habitants percevaient le bruit de trois coups de revolver. A 11h, monsieur Camille Lavigne, garde particulier du château de Pontchartrain, découvrait dans le chemin de terre reliant le château au Pontel, le corps de la victime portant traces de trois coups de feu, deux à la poitrine, le troisième derrière l’oreille gauche.
Témoignage de Roland Lafon, mécanicien au Pontel : « Aujourd’hui, dans la matinée, vers 9 heures, j’ai vu passer devant chez moi, deux Allemands qui conduisaient monsieur Langlet vers le Pontel. Il levait les bras en l’air, sous la menace d’un revolver et d’un mousqueton. Les soldats allemands m’ont expliqué en passant que monsieur Langlet avait voulu leur dérober un fusil. Un instant après, j’ai appris que le cadavre de monsieur Langlet avait été découvert dans le chemin du château. Il a vraisemblablement été tué par les soldats qui l’emmenaient ». (audition de Roland Lafon, brigade de gendarmerie de Pontchartrain, 20 août 1944).
Sources

SOURCES : Arch. Dep. des Yvelines, 1604W12 (archives du service de recherche des crimes de guerre, affaire Langlet)

Fabrice Bourrée

Version imprimable