Né le 18 mai 1902 à Bourges (Cher), exécuté sommairement par pendaison le 9 juin 1944 à Tulle (Corrèze) ; ingénieur des travaux d’armement ; résistant, membre du Front national pour la libération.

Georges Cazin
Georges Cazin
Fils d’un contremaître à l’atelier de Bourges, Georges Cazin entra dans cet établissement en tant qu’apprenti ajusteur de construction. Il fit 18 mois de service militaire à Épinal (Vosges) dans une section de Bataillons d’ouvriers d’artillerie (BOA).
Après avoir repris ses études, il fut reçu sous-ingénieur à l’École pyrotechnique de Bourges, puis, en 1939, ingénieur des travaux d’armement, avec le grade de capitaine.
Le 15 mai 1943, il fut muté à Tulle, à la Manufacture Nationale d’armes, où il devint le responsable de l’atelier 50, le plus important atelier de fabrication.
Engagé dans la Résistance, en tant que membre du Front National, il chercha, avec la complicité de quelques ouvriers, à mettre en place « une adroite technique de sabotage, malgré la méfiance de la direction allemande. »
Le 9 juin 1944, afin d’assurer la permanence de la fabrication des armes, les officiers de la SS-Panzerdivision Das Reich décidèrent de retirer du tri des otages les ingénieurs militaires français – sauf un : Georges, Sébastien Cazin, qui fit partie des 99 pendus.
Marié, père d’un enfant de 8 ans, il avait quarante-deux ans.
La Médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume par décret en date du 24 avril 1946 (JO du 17 mai 1946).


Tulle, 9 juin 1944 : les pendus de Tulle
Sources

SOURCE : Note de Gilbert Beaubatie. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb.

Iconographie
MémorialGenWeb

Gilbert Beaubatie

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