Né le 7 mai 1907 à La Flamengrie (Aisne), fusillé sommairement à Vraignes-en-Vermandois (Somme) le 29 août 1944, cantonnier, marié.

Fils de Léon, Joseph Bévierre (qui signa « Bévière »), journalier âgé de quarante-sept ans, demeurant au Moligneau, commune de La Flamengrie, et son épouse Palmyre Maria Gaudry, ménagère âgée de trente-deux ans. Alfred Bévière se maria à La Capelle (Aisne) le 15 janvier 1927 à Raymonde Louise Bolze ; le couple eut trois enfants. En 1944, la famille habitait encore cette commune.
Alfred Bévierre fut embauché le 5 décembre 1929 comme cantonnier au service de la Voie et Bâtiments SNCF à La Capelle. Il fut arrêté le 11 août 1944, soupçonné par les autorités allemandes de faire partie de la Résistance.
Son nom figure sur le monument aux morts et des plaques commémoratives dans l’église de La Capelle, sur le monument aux morts de Saint-Michel (Aisne), et les plaques commémoratives de la gare d’Hirson (Aisne).
Alfred Bévière a été homologué FFI et DIR (GR 16 P 57432).
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. Arch. dép. Aisne, , Sites Internet : Genealogie-aisne ; Mémorial GenWeb — Musée de la Résistance de Tergnier. — État civil de La Flamengrie, 1 E 362-19 (vue n° 15, acte n° 25).

Frédéric Stévenot

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