TOUSSAINT Louis, Jean
Né le 28 décembre 1905 au Vigeant (Vienne), guillotiné après condamnation à mort le 3 décembre 1943 à la prison de Wolfenbüttel (Allemagne) ; professeur à l’EPS de Poitiers ; résistant du réseau Louis Renard,
Fils de Louis, Julien Toussaint, cultivateur, et de Célestine Fleurant, Louis Toussaint était professeur adjoint de Lettres à l’école primaire supérieure de garçons de Montmorillon (Vienne) en 1933-1934 puis professeur à l’EPS de garçons Poitiers (Vienne) à la fin de la décennie. Il avait épousé à Saint-Jean-de-Sauves (Vienne) le 10 août 1929, Marthe, Marie Auriault, institutrice.
Il rejoignit en 1941 le réseau de résistance de Louis Renard à Poitiers et en devint en 1942 son adjoint, chef d’état-major. Comme la plupart des membres du réseau, il fut arrêté le 28 août 1942 à Mirebeau (Vienne) par les autorités françaises qui le livrèrent à la Gestapo, ainsi qu’une centaine d’autres personnes.
Louis Toussaint fit partie des 29 inculpés de « menées antinationales », transférés à la prison de Fresnes à Paris le 12 février 1943 puis déportés en Allemagne à la prison de Trèves le 18 février et le 19 au camp de concentration d’Hinzert où décédèrent des coups portés Louis Bordas et Joseph Riedinger. Le 19 avril, les rescapés rejoignirent la prison de Wolfenbüttel.
Louis Toussaint fut condamné à mort le 13 octobre, avec 10 de ses camarades : Louis Renard, Louis Cartan, le Père Lambert de l’abbaye de Ligugé, Théodore Lefebvre, Pierre Pestureau, Jacques Moreau, Paul Préaux, Jacques Levrault et Clément Péruchon. Ils furent enchaînés dans leur cachot et n’en sortirent que pour se rendre à l’échafaud en chantant La Marseillaise et furent guillotinés le 3 décembre.
Les autres déportés du groupe furent dirigés en Silésie le 14 octobre de la même année et connurent l’enfer des camps de Gross-Rosen et du Kommando de Kletendorf.
Louis Toussaint fut fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. Un monument commémore la mémoire des 11 guillotinés dans le cimetière de Chilvert à Poitiers.
Il rejoignit en 1941 le réseau de résistance de Louis Renard à Poitiers et en devint en 1942 son adjoint, chef d’état-major. Comme la plupart des membres du réseau, il fut arrêté le 28 août 1942 à Mirebeau (Vienne) par les autorités françaises qui le livrèrent à la Gestapo, ainsi qu’une centaine d’autres personnes.
Louis Toussaint fit partie des 29 inculpés de « menées antinationales », transférés à la prison de Fresnes à Paris le 12 février 1943 puis déportés en Allemagne à la prison de Trèves le 18 février et le 19 au camp de concentration d’Hinzert où décédèrent des coups portés Louis Bordas et Joseph Riedinger. Le 19 avril, les rescapés rejoignirent la prison de Wolfenbüttel.
Louis Toussaint fut condamné à mort le 13 octobre, avec 10 de ses camarades : Louis Renard, Louis Cartan, le Père Lambert de l’abbaye de Ligugé, Théodore Lefebvre, Pierre Pestureau, Jacques Moreau, Paul Préaux, Jacques Levrault et Clément Péruchon. Ils furent enchaînés dans leur cachot et n’en sortirent que pour se rendre à l’échafaud en chantant La Marseillaise et furent guillotinés le 3 décembre.
Les autres déportés du groupe furent dirigés en Silésie le 14 octobre de la même année et connurent l’enfer des camps de Gross-Rosen et du Kommando de Kletendorf.
Louis Toussaint fut fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. Un monument commémore la mémoire des 11 guillotinés dans le cimetière de Chilvert à Poitiers.
Sources
SOURCES : Roger Picard, La Vienne dans la guerre de 1939 à 1945, Hommes et Combats en Poitou 1939-1945. — ONAC Vienne et Association VRID (Vienne, Résistance, Internement, Déportation), Le Réseau Louis Renard. — Gilles Antonowicz, La mort d’un collabo, éd. Nicolas Eybelin, 2013. — État civil en ligne (Arch. Départ. Vienne).
Alain Dalançon
