Née le 30 avril 1904 à Charmes (Aisne), exécutée sommairement par pendaison le 30 août 1944 à Urvillers (Aisne) ; résistante, agent de liaison FFI

Fille d’Alfred Légère, 29 ans, journalier domicilié à Charmes, et de Bernadette Julie Béliez, 20 ans, journalière. Son acte de naissance ne comporte pas de mention de son mariage.

Suzanne Chazal fut pendue dans le bois de Sissy, à Urvillers ; quatre autres FFI furent abattus dans la nuit du 29 au 30 août 1944. Mère de quatre enfants vivant alors à Ribemont (Aisne), elle fut capturée avec sa fille, Paulette, laquelle put s’échapper grâce à la complicité d’un Allemand.

Le nom de Suzanne Chazal figure sur le monument et la stèle érigés à Urvillers en hommage aux massacrés, et sur le monument aux morts de Ribemont. Son corps repose dans le carré militaire du cimetière de cette dernière commune (tombe n° 7). La médaille de la Résistance lui a été décernée par décret du 27 décembre 1960 (J.O. du 1er janvier 1961). Suzanne Chazal fut homologuée FFI et DIR (GR 16 P 355616).

À ne pas confondre avec Suzanne Chazal, fusillée à Vraignes-en-Vermandois (Somme) le 29 août 1944.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. des résistants. Liste des médaillés de la Résistance à titre posthume (ap. 1948). — Sites : Mémorial GenWeb, Généalogie Aisne. — État civil de Charmes, 5 Mi 1726 (vue n° 190, acte n° 15).

Frédéric Stévenot

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