Né le 18 août 1911 à Aigrefeuille-d’Aunis ou Le Thou arrondissement de Rochefort (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), tué au combat le 25 août 1944 à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine) ; cheminot ; F.F.I.

Fils de Constant Garnier, employé de chemin de fer, et de Antoinette Guionie, sans profession, Roland Garnier demeurait 14 rue Curton à Clichy-la-Garenne (Seine, Hauts-de-Seine). où il s’était marié le 21 juillet 1934 avec Louise Marcelle Delaune. Il était agent SNCF au service Matériel et Traction au dépôt, à Levallois-Perret (Seine).
Il prit part aux combats de la Libération dans la ville voisine d’Asnières. Il y fut tué au combat le 25 août 1944. Son décès a été enregistré sur la main courante du commissariat d’Asnières.
Sur la plaque commémorative signée du Comité de Libération de la ville qui a été posée à l’entrée de la mairie de Clichy-la-Garenne, quatorze noms ont été gravés dont celui de Roland Garnier : « À la mémoire des héros de Clichy morts glorieusement pour la Libération de Paris et de la France au cours des journées insurrectionnelles du 19 au 26 août 1944 », ainsi que sur le monument aux morts de la guerre 1939-1945 place de la République. Son nom figure également sur les plaques commémoratives de la SNCF au dépôt de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et en gare de Paris-Saint-Lazare, à Paris (VIIIe arr.)
Le ministère des Anciens combattants attribua à Roland Garnier la mention «  Mort pour la France », Roland Garnier fut homologué au titre de la Résistance Intérieure Française et F.F.I.
Sources

SOURCES : Arch. PPo. BA 1801, BA 1819. – SHD, Caen AC 21 P 191283. – Bureau Résistance GR 16 P 244227. – Mémorial des cheminots victimes de la répression 1940-1945, Perrin/SNCF, 2017.— Site internet GenWeb. — État civil.

Daniel Grason

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