DELANGRE Marcel
Né le 7 février 1920 à Goussainville (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), exécuté sommairement le 7 septembre 1944 à Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) ; marin puis gendarme ; résistant dans le maquis du groupe Bayard.
Fils d’Émile Delangre, chimiste de sucrerie distillerie à Marle (Aisne) et de Roseline Horin, son épouse, couturière, domiciliés à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or) ; célibataire.
Engagé volontaire en 1937 à l’école des mousses de Toulon, Marcel Delangre arrêta sa carrière en novembre 1942, après le sabordage de la flotte à Toulon. Il fut admis à la gendarmerie en mai 1943, et fut affecté à la brigade territoriale de Semur-en-Auxois.
Son frère Maurice Delangre, né le 3 mai 1916, également à Goussainville (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) soldat du 87e régiment d’infanterie, était mort pour la France le 20 Mai 1940 à Saint- Waast-la-Vallée (Aisne) lors de la défense du blockhaus de la Perche-rompue.
Vers le 16 août 1944, il partit au maquis Bayard comme toute la brigade de Semur. Pris comme otage par les Allemands, il fut abattu le 7 septembre 1944 au lieu-dit « Les Sept Fontaines », à Venarey-les-Laumes ; son corps fut retrouvé entre Les Laumes et Grésigny le 18 décembre 1944.
D’après un journal régional, « la stèle de Juillenay [a été] élevée à la mémoire de six jeunes maquisards de la 4e compagnie Bayard qui sont tombés sous les balles ennemies le 6 septembre 1944. Ils étaient sept lorsqu’ils ont été attaqués par une importante colonne allemande. Seul Jean Prévost, instituteur à Précy-sous-Thil, survivra ». L’article précise leur nom :
« Marcel Delangre, Pierre Belorgey, François Chevalier, Denis Sivry, Robert Miché, et Lucien Thibeaut ».
Après la libération du département de l’Yonne, les maquisards du groupe Bayard s’intégrèrent au 3e bataillon de la 4e demi-brigade de l’Yonne, dissoute le 26 octobre pour former le 3e bataillon du 1er régiment des volontaires de l’Yonne.
Sergent FFI, Marcel Delangre est « Mort pour la France » (AC 21 P 115 032), à titre militaire.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Mirebeau-sur-Bèze et Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) ; il l’est aussi sur celui de Marle (Aisne) . Il est inscrit sur des monuments commémoratifs à Venarey-les-Laumes, Grésigny et Vic-sous-Thil. Le Bien public du 3 juin 2014 rapporte qu’« une cérémonie itinérante, de monument en monument, permet d’honorer la mémoire de Marcel Delangre, d’Henri Famin, d’Alexis Colin, de Pierre Méan et du soldat sénégalais inconnu ».
Engagé volontaire en 1937 à l’école des mousses de Toulon, Marcel Delangre arrêta sa carrière en novembre 1942, après le sabordage de la flotte à Toulon. Il fut admis à la gendarmerie en mai 1943, et fut affecté à la brigade territoriale de Semur-en-Auxois.
Son frère Maurice Delangre, né le 3 mai 1916, également à Goussainville (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) soldat du 87e régiment d’infanterie, était mort pour la France le 20 Mai 1940 à Saint- Waast-la-Vallée (Aisne) lors de la défense du blockhaus de la Perche-rompue.
Vers le 16 août 1944, il partit au maquis Bayard comme toute la brigade de Semur. Pris comme otage par les Allemands, il fut abattu le 7 septembre 1944 au lieu-dit « Les Sept Fontaines », à Venarey-les-Laumes ; son corps fut retrouvé entre Les Laumes et Grésigny le 18 décembre 1944.
D’après un journal régional, « la stèle de Juillenay [a été] élevée à la mémoire de six jeunes maquisards de la 4e compagnie Bayard qui sont tombés sous les balles ennemies le 6 septembre 1944. Ils étaient sept lorsqu’ils ont été attaqués par une importante colonne allemande. Seul Jean Prévost, instituteur à Précy-sous-Thil, survivra ». L’article précise leur nom :
« Marcel Delangre, Pierre Belorgey, François Chevalier, Denis Sivry, Robert Miché, et Lucien Thibeaut ».
Après la libération du département de l’Yonne, les maquisards du groupe Bayard s’intégrèrent au 3e bataillon de la 4e demi-brigade de l’Yonne, dissoute le 26 octobre pour former le 3e bataillon du 1er régiment des volontaires de l’Yonne.
Sergent FFI, Marcel Delangre est « Mort pour la France » (AC 21 P 115 032), à titre militaire.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Mirebeau-sur-Bèze et Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) ; il l’est aussi sur celui de Marle (Aisne) . Il est inscrit sur des monuments commémoratifs à Venarey-les-Laumes, Grésigny et Vic-sous-Thil. Le Bien public du 3 juin 2014 rapporte qu’« une cérémonie itinérante, de monument en monument, permet d’honorer la mémoire de Marcel Delangre, d’Henri Famin, d’Alexis Colin, de Pierre Méan et du soldat sénégalais inconnu ».
Sources
SOURCES. Site Internet : Mémorial GenWeb. — Le Bien public, « En souvenir de la libération » (8/9/2011) ; « Venarey-les-Laumes : le sacrifice des résistants commémoré » (3/6/2014).— AVCC, Caen, AC 21 P 115033 (Maurice Delangre), notes Annie Pennetier. — État civil.
Frédéric Stévenot