Né le 23 décembre 1903 à Homblières (Aisne), mort le 31 août 1944 à Amiens (Somme) ; employé de commerce ; FFI.

De père inconnu, Adrien Picard est le fils de Rachel Picard, âgée de vingt-deux ans, brodeuse demeurant alors à Homblières. Il fut légitimé lors du mariage de sa mère et d’Arthur Léonce Hector Langlet, célébré le dix-neuf juillet 1905 dans la même commune. Adrien Langlet se maria à Paris (IVe arrondissement) le 25 octobre 1934, avec Radegonde Berthe Petit.
Employé de commerce à Amiens, où il résidait, Adrien Langlet fut mobilisé le 3 septembre 1939. Il fut capturé le 29 mai 1940 et interné par la suite au Stalag XIII B jusqu’au 17 juillet 1943. Il fut alors libéré au titre de la relève.
Rentré à Amiens, il prit part à des actions de résistance assez rapidement. Le 11 novembre 1943, il participa en effet au sabotage des cuves à alcool de la sucrerie de Nesle. En décembre, il adhéra au mouvement Charles-de-Gaulle, commandé à partir de janvier 1944 par Marceau Laverdure. Il y exerçait en tant qu’agent de liaison.
Adrien Langlet trouva la mort au cours des combats pour la libération de la citadelle d’Amiens.
« Tué au combat », il est « mort pour la France » (AC 21 P 66 443) à titre militaire, et fut homologué FFI (GR 16 P 336266).
Son nom figure sur le monument commémoratif d’Homblières et sur une plaque commémorative à Amiens, apposée à l’entrée de la citadelle.
Sources

SOURCES. SHD, dossiers adm. résistants. — DVD-Rom, La Résistance dans la Somme, Fondation pour la Résistance-AERI 80, 2018. — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb 1, 2 ; service historique des armées ; Picardie 1939-1945. — État civil d’Homblières (5 Mi 1696).

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Généalogie Aisne

Frédéric Stévenot

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