Né le 29 septembre 1913 à Izieux (aujourd’hui Saint-Chamond, Loire), sommairement exécuté le 14 août 1944, à Portes-lès-Valence (Drôme), fusillé par les Allemands ; ajusteur-mécanicien ; résistant FTPF, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (DIR).

Jean Chaffanjeon était le fils de Joannès Chaffanjeon, métallurgiste, et de Marie-Françoise Deux, ménagère, son épouse.
Son père étant mort pour la France au combat le 31 août 1914 à Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle), il fut adopté par la nation le 3 juillet 1919. Il se maria le 15 juin 1936 à Saint-Chamond (Loire) avec Camille Raymonde Darot, puis divorça le 13 juin 1939.
Ils avaient eu un enfant.
Il était ajusteur-mécanicien et habitait chez sa mère 54 rue Alsace-Lorraine à Saint-Chamond.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 7109e compagnie de FTPF de l’Ardèche. Ses services sont homologués du 10 juin au 12 août 1944.
Il fut arrêté le 12 août 1944 par la police allemande.
Incarcéré à la prison de Montluc (Lyon, Rhône), il fut fusillé sommairement par les Allemands à la Gravière, à Portes-lès-Valence (Drôme), le 14 août 1944.
Il fut officiellement identifié le 21 mai 1947 par sa mère qui le reconnut formellement sur la photographie B réalisée par le service régional d’identité judiciaire de Lyon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 18 mai 1960 par au JO du 24 mai 1960.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Izieux, commune de Saint-Chamond, sur la stèle commémorative érigée à Portes-lès-Valence et sur le monument commémoratif départemental, à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).


Portes-lès-Valence (Drôme), 8 juillet et 14 août 1944
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 323566 (base victimes civiles, nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 116442 (nc) ; GR 19 P 7/10, p. 4— Arch. Dép. Rhône et Métropole, 2460 W 2. — Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — René Ladet, Ils ont refusé de subir, 1987, p. 341. — Stèle des fusillés Portes. — Note de Chantal Morel-Janin, Secrétaire générale de l’Association des rescapés de Montluc (Arch. Dép. Loire). — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet.

Robert Serre, Jean-Luc Marquer

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