Né le 21 octobre 1911 à Saint-Martin-sous-Vigouroux (Cantal), tué le 22 août 1944 à Paris (XIIe arr.) ; employé de la S.N.C.F. ; F.F.I.

Fils de Jean-Maire Delcher, fermier, et de Marie Mazier, ménagère, Marius Delcher s’était marié le 31 juillet 1935 à Plessis-Bouchard (Val-d’Oise) avec Fernande Germain, le couple demeurait 170 rue de Paris à Charenton-le-Pont (Seine, Val-de-Marne). Il était le chef du corps franc « Tante Jeanne » avec le grade de sergent. Le groupe était composé d’employés de la SNCF de la gare de Lyon et de policiers venus en renfort.
Le 22 août 1944, le corps franc reçut pour mission de faire prisonnier un groupe de soldats allemands qui passait porte de Charenton. Les Allemands levèrent les bras et se rendèrent . Stratagème ou hasard ? Un camion allemand qui passait sur les boulevards extérieurs, tira à la mitrailleuse. Tué sur le coup, le corps de Marius Delcher fut transporté au musée des colonies, porte Dorée qui servait de dépôt mortuaire.
À la hauteur du 203 avenue de Charenton (XIIe arr.) sur le terre-plein une stèle a été posée avec en épitaphe : « Ici des Français sont tombés pendant les glorieuses journées de la libération pour que vive la France - Août 1944 ». Neuf noms ont été gravés : Marius Delcher, Robert Jégou, Louis Ladet, Albert Maderon , Jules Moureau, Paul Pégart, Henri Régnier, Maurice Salomez, Simon Theureau.
Son inhumation se déroula au cimetière Valmy de Charenton-le-Pont. Le ministère des Anciens combattants attribua à Marius Delcher la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I.
Sources

SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 115483. – Bureau Résistance GR 16 P 169263. – Arch. PPo. notes de Christian Chevandier KC 20 (dossier Louis Ladet). – Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout. – Site internet GenWeb. — État civil en ligne cote 2 E 201 / 20,22,18, vue 19.

Daniel Grason

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