Né le 2 juin 1913 à Léoncel (Drôme), abattu en représailles le 28 août 1944 à Beaumont-lès-Valence (Drôme) ; cheminot ; homologué résistant.

Auguste Flandin entra le 16 octobre 1935 au PLM, ouvrier aux Voies et Bâtiments, affecté après une période d’essai à Portes-lès-Valence (Drôme). Marié, il était père de deux enfants.
Le 28 août 1944, un détachement allemand investit le village de Montéléger. Sur renseignements, ils découvrirent dans une remise louée par le père d’Auguste Flandin une automobile des FFI. Ils prirent alors trois hommes de la famille en otage : Auguste, son père et son beau-frère. Auguste Flandin fut abattu dans une grange à Beaumont-lès-Valence.
Reconnu Mort pour la France en 1945, il fut reconnu comme Interné politique le 22 février 1963. Son nom est inscrit sur le mur des Fusillés dans le triage de Portes-lès-Valence. Selon sa fiche sur mémoire des Hommes, il fut homologué résistant (isolé).
Sources

SOURCES : Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — René Ladet, Ils ont refusé de subir, 1987, p. 338. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 266. — Monument aux morts Montéléger. — Monument aux morts Portes. Monument Vaunaveys. — Hervé Barthélémy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017, p. 611. — Mémoire des Hommes.

Robert Serre, Dominique Tantin

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