Née le 30 septembre 1914 à Combovin (Drôme), tuée le 22 juin 1944 à Combovin dans un bombardement allemand ; victime civile.

Germaine Lagriffe était la fille de Alphonse Jean Lagriffe, cultivateur, alors âgé de 44 ans, et de son épouse Marie Adrienne Trouiller, âgée de 38 ans.
A partir de l’automne de 1943, un important maquis se forma à Combovin (Drôme), notamment sur le plateau de Marquet (communauté de Boimondau dirigée par Marcel Barbu) et des Griolles.
Le 22 juin 1944, les Allemands entreprirent de l’anéantir. Ce jour-là, Combovin fut bombardé par la Luftwaffe et les maquisards traqués aux environs. Neuf personnes trouvèrent la mort au cours du bombardement et le centre du village fut détruit. Parmi les victimes figurait Germaine Lagriffe tuée par une des 80 bombes lâchées par six avions allemands se livrant à une attaque en force à 7 h 30 du matin.
Elle obtint la mention « Mort pour la France ».
Elle enterrée dans la tombe familiale au cimetière communal de Combovin.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative de la mairie, à Combovin.
Un odonyme local rappelle ces événements : « Rue du 22-Juin-1944 ».


Voir Combovin (Drôme), 22 juin 1944
Sources

SOURCES : Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 268. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 174. Monument aux morts Combovin. — Robert Serre, Monographie : Le puits de la Ferme des Griolles à Combovin dans le Musée de la Résistance en ligne. — Acte de naissance et recensement (AD de la Drôme en ligne).

Robert Serre, Dominique Tantin

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