Né le 23 novembre 1923 à Châtillon-en-Diois (Drôme), sommairement exécuté le 11 août 1944 à Grenoble (Isère) ; cultivateur ; résistant

Louis, Antoine, Adrien Nicolas était le fils de Louis, Émile, cultivateur, et d’Anna, Alphonsine Fayard, son épouse.
La famille habitait à Châtillon-en-Diois (Drôme).
En 1944, Louis Nicolas, célibataire, habitait avec son père, veuf, et était comme lui, cultivateur.
Lors de l’encerclement du Vercors par les troupes allemandes, il fut arrêté le 23 juillet 1944 à Châtillon-en-Diois, interné à Grenoble (Isère) et torturé.
Il fut sommairement exécuté dans la nuit du 10 au 11 août 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble en même temps que 22 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 27 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil 16 A.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Louis Nicolas fut identifié par son père le 15 mars 1945.
Il fut exhumé le 15 mai 1945 et ses restes furent transférés dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur le monument aux morts de Châtillon-en-Diois.


Voir : Grenoble, charniers du Polygone
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Drôme, 132 J 30. — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 268. : Jean Abonnenc, Il n’est pas trop tard pour parler de Résistance, imp. Cayol, Die, 2004. 255, 353. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 376. — Guillon Julien, Des vies tronquées. Les assassinats perpétrés au « Polygone d’artillerie » de Grenoble (38-France) par les troupes d’occupation allemandes les 13 juillet et 11 août 1944., juin 2019, non publié — Geneanet — Mémorial GenWeb — https://www.cimetieres-de-france.fr — État civil

Robert Serre, Jean-Luc Marquer

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