Né le 20 novembre 1910 à Paris (Ve arr.), disparu et probablement exécuté le 5 juin 1944 à Lyon (Rhône) ; cheminot ; résistant.

André Oger était le fils de Paul Joseph, aide monteur et de Clémence Eugénie Parinet, ménagère. Il se maria le 25 mars 1939 à Saint-Péray avec Emma Georgette Rossille, dont il eut deux enfants. Il entra à la SNCF et était homme d’équipe au service de l’exploitation à Valence (Drôme).
Le 15 avril 1944, il entra dans la résistance en rejoignant le maquis à Die (Drôme). Le 17 avril vers 21 heures, il fut arrêté chez lui par deux agents de la sipo-SD. Il était revenu momentanément à Valence pour se faire établir des faux papiers. Trois photos de trains blindés en station à Livron furent trouvées sur lui. Transféré le 19 avril au fort Montluc à Lyon, il fut extrait de sa cellule le 5 juin 1944 à cinq heures. À partir de ce moment, on ignore ce qu’il advint de lui. Il fut probablement fusillé à Lyon le 5 juin 1944.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Valence (Drôme).
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Drôme, 132 J 30, 132 J 1.— Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 279.— Véronique Desormeaux et Henri Dropsy dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 1106.— Mémorial Genweb.— Monument aux morts Valence.

Robert Serre, Jean-Louis Ponnavoy

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