THOME Michel, Pierre, François
Né le 3 juillet 1915 à Ponteilla (Pyrénées-Orientales), mort au combat le 19 août 1944 à Perpignan lors des combats de la Libération de la ville ; militaire de carrière puis policier (GMR « Roussillon ») ; résistant (réseau britannique « Alibi », Action ouvrière (AO) des MUR)
Résistant, il fut chargé de mission de troisième classe du réseau des FFL lié aux services secrets britanniques de renseignements « Alibi » bien implanté à Perpignan qui assurait des laisons à travers la frontière frnco-espagnole. Ayant intégré les MUR (Mouvements unis de la Résistance), il fut membre de l’AO (Action ouvrière : Voir Suberville Gérald).
Il participa, en service commandé, aux combats de la Libération de Perpignan. Il fut tué dans les affrontements autour de la caserne des GMR. Ses obsèques solennelles ainsi que celles de dix-sept autres victimes (résistants et victimes civiles) des combats des 19 et 20 août 1944 à la cathédrale Saint-Jean Baptiste de Perpignan eurent lieu le 22 août 1944 en présence d’une foule immense. L’absoute fut donnée par Mgr. Bernard, évêque d’Elne-Perpignan.
Michel Thome fut enterré dans le quartier militaire du cimetière de l’Ouest de Perpignan. Son nom figure sur le monument aux morts de Ponteilla. Il fut déclaré « mort pour la France ». Il fut homologué sous-lieutenant des FFI.
Perpignan, combats de la Libération de la ville (19-20 août 1944)
SOURCES : Arch. com. Ponteilla, acte de naissance et mentions marginales. — Le Républicain, quotidien, organe du CDL des Pyrénées-Orientales, 21 août 1944, 26 août 1944. — Ramon Gual & Jean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la Résistance catalane, IIb, De la Résistance à la Libération, Prades, Terra Nostra, 1998, p. 925. — Cristià Xanxo, La libération de Catalunya Nord ou le retrait allemand. Samedi 19 et dimanche 20 août 1944, Prades Terra Nostra, 2015, 151 p. [p. 95]. — Site MemorialGenWeb consulté le 23 août 2016.
André Balent