SANCHEZ Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Paraud]
Né le 14 août 1905 aux Trembles (Algérie), sommairement exécuté en représailles le 8 juillet 1944 à Portes-lès-Valence (Drôme) cantonnier ; résistant FTPF, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant.
Il épousa Gabrielle Tenza le 17 mai 1930 à Oullins (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon.). Le couple eut deux enfants.
La famille habitait à Oullins, 10 rue du Bac où Jean Sanchez exerçait la profession de cantonnier.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 2e compagnie "ville" du 2e sous-secteur de des FTPF du Rhône.
Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1944.
Il fut arrêté le 3 juillet 1944 à Oullins par la police allemande.
Il fut incarcéré à la prison de Montluc à Lyon puis amené à Portes-lès-Valence (Drôme) où il fut sommairement exécuté en représailles de sabotages, fusillé par les Allemands le 8 juillet 1944.
Il fut officiellement identifié le 8 janvier 1945 par son épouse qui le reconnut formellement sur la photographie n° 19 réalisée par le service régional d’identité judiciaire de Lyon.
Jean Sanchez obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 26 juin 1956, paru au JO du 4 juillet 1956.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée à Portes-lès-Valence, sur le monument aux morts d’Oullins et sur la plaque commémorative 1939-1945 dans la mairie de cette commune.
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 151387 et AC 21 P 669776 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 534056 (nc) ; GR 19 P 69/34, p. 16. — Arch. Dép. Rhône et Métropole, 3460 W 3, 3335 W 22, 3335 W 11. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 273. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 197. — Mémoire des hommes. — Geneanet. — Mémorial GenWeb. — État-civil (naissance).
Robert Serre, Jean-Luc Marquer