Né le 21 décembre 1921 à Méaudre (aujourd’hui, Autrans-Méaudre-en-Vercors, Isère) , sommairement exécuté le 27 juillet 1944 à Saint-Agnan-en-Vercors (Drôme) ; sans profession connue ; résistant AS maquis du Vercors, homologué Forces françaises de l’Intérieur avec le rang de caporal et interné résistant (DIR)

Paul WALPERSWYLER
Paul WALPERSWYLER
Photo : Musée départemental de la Résistance du Vercors, Vassieux-en-Vercors, Drôme
Tombe de Paul WALPERSWYLER, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Tombe de Paul WALPERSWYLER, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Photo : Thierry Pinel, Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Selon les sources et les lieux, Walperswyler s’écrit Walperwyler, Walperschiller, Walperswuyler, Walpersvyler, Walferwyler.
Âgé de 23 ans, résistant originaire de Méaudre (aujourd’hui, Autrans-Méaudre-en-Vercors, Isère), Paul Walperswyler habitait le quartier de la Nouvelle Faculté à Lyon (aujourd’hui Lyon VIIIè Arr., Métropole de Lyon).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit dans l’Isère le maquis du Vercors (AS secteur 8 Vercors). Il appartint à la compagnie Philippe intégrée dans le 12ème BCA reconstitué. En effet, face au besoin d’encadrement, le commandement local avait décidé le 14 juillet 1944 la militarisation du maquis. Tous les Résistants furent enrégimentés dans d’anciennes unités de l’armée française reconstituées : 6e, 12e, 14e bataillons de chasseurs alpins, 11e Cuirassiers. Paul Walperswyler devint ainsi caporal dans la nouvelle unité. Après avoir été blessé légèrement lors de la bataille de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) en juin, il fut envoyé en renfort sur les Pas le 22 juillet 1944 pour tenter de contenir l’avance allemande par l’est et y fut sérieusement blessé. Transporté à l’hôpital du maquis dans la Drôme, il fit partie des grands blessés restés à la grotte de la Luire à Saint-Agnan-en-Vercors. Il fut l’un des 14 hommes abattus sur leur brancard le 27 juillet 1944 sur le tertre à 300 m en contrebas de la grotte.
Paul Walperswyler obtint la mention « Mort pour la France » , fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur avec le rang de caporal, et interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Il est désormais enterré dans la Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte, tombe 65.
Son nom figure sur une stèle érigée sur le parking de la grotte de la Luire, à Saint-Agnan-en-Vercors, sur une plaque déposée au pied du monument aux morts de Méaudre, sur le monument aux morts 1939-1945 de Méaudre, sur la station 10 du Chemin de Croix qui part de l’Essarton jusqu’à Valchevrière en passant par Bois Barbu, départementale D215C à Villard-de-Lans (Isère), sur une plaque commémorative aux morts du quartier de la Nouvelle Faculté, apposée sur la façade de l’école Édouard Herriot, 157-159 rue Bataille à Lyon 8ème Arr. (Métropole de Lyon), dans le livre « La Ville de Lyon à ses soldats morts au champ d’honneur » qui tient lieu de monument aux morts et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 600606 (à consulter) — AVCC Caen, AC 21 P 171463 (à consulter) — Archives collectives des Forces françaises de l’intérieur (site Mémoire des Hommes) AS : Secteur 8, Vercors GR 19 P 38/16 — Archives remises à l’AERD par le fils d’André Vincent-Baume, puis déposées aux Arch. Dép. Drôme. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 275. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 325. — Stèle de la grotte de Luire. . — Site de Saint-Nizier-du Moucherotte, dossier en ligne rédigé par Thierry Pinel — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet

Jean-Luc Marquer, Robert Serre, Michel Thébault

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