Née le 21 juillet 1940 à Toulon (Var), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; victime civile.

Christiane Aliotti
Christiane Aliotti
crédit : Mémorial GenWeb
Plaque famille Aliotti, cimetière Oradour-sur-Glane
Plaque famille Aliotti, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison famille Aliotti, Oradour-sur-Glane
maison famille Aliotti, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison famille Aliotti, Oradour-sur-Glane
maison famille Aliotti, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
maison famille Aliotti (plaque), Oradour-sur-Glane
maison famille Aliotti (plaque), Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Christiane Aliotti était la fille de Félix (né le 1er juillet 1915 à Le Kef, Tunisie), sergent-chef de l’Armée de l’Air, et de son épouse Cléa Charlotte née Dobons Lusina (née le 28 octobre 1921, à Abazzia, Italie).
Elle était l’aînée d’une fratrie de trois enfants, Marie-Christine (née le 26 septembre 1942, à Avignon, Vaucluse), et Michèle (née le 14 avril 1944, à Oradour sur Glane, Haute-Vienne).
Ils s’installèrent à Oradour entre la naissance de Marie-Christine en Avignon en septembre 1942 et celle de Michèle à Oradour en avril 1944. 
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère et ses sœurs et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son père fut mitraillé puis brûlé dans la grange Laudy dans laquelle les hommes furent massacrés.
Elle fait partie des 52 corps identifiés pour lequel un acte de décès put être établi.
Christiane Aliotti obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945. 
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 d’Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb.

Dominique Tantin, Isabel Val Viga

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