Née le 18 mai 1895 à Cieux (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; buraliste ; victime civile.

Mélanie Anna Bardet
Mélanie Anna Bardet
crédit : MémorialGenWeb
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
Recette Buraliste Pierre Maurice Villatte, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
Lieu de supplice Église, Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga
Mélanie Bardet était la fille de Jean (né le 5 février 1862, à Verneuil-sur-Vienne et décédé le 11 mars 1926, à Cieux), et de son épouse Marie née Charpentier (née le 1er avril 1874, à Cieux), cultivateurs, domiciliés à Lavalette, commune de Cieux. Ses parents s’étaient mariés le 9 juin 1891 à Saint-Brice-sur-Vienne.
Elle avait une sœur cadette, Léontine Mélanie Raoulle (née le 22 juin 1900 et décédée le 14 juin 1903, à Cieux).
Le 13 juin 1914 à Saint-Gence, elle épousa Pierre Maurice Villatte* (né le 22 septembre 1889, à Saint-Gence), cultivateur. De cette union naquirent deux enfants, Aimée Jeanne Denise* (née le 21 septembre 1915), et Amédé Pierre Aimé* (né le 9 septembre 1917) époux de Christiane Joséphine Praline* et parents de Maurice Christian*, à Saint-Gence.
Elle était la petite-cousine de Marguerite Eugénie Villatte* épouse de Charles Émile Blandin*.
Elle était domiciliée avec sa famille et son beau-père devenu veuf, au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où elle effectuait le métier de receveuse buraliste avec son époux.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée avec sa fille, sa belle-fille, son petit-fils et sa cousine dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son époux, son fils, son beau-père et son cousin par alliance furent mitraillés puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés.
Mélanie Bardet obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane
Sources

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — Mémorial GenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements.

Dominique Tantin, Michel Thébault, Isabel Val Viga

Version imprimable